• Park Seong Hyun • « A-ha.. Me, ill ? Let me laugh. »

Ulsan, Corée du Sud.
Seong Hyun, le 21 novembre 1991 à 22h34. Park de son nom de famille, il en est le seul et unique enfant. Il ne s'en est jamais plaint, et n'a jamais éprouvé la moindre once de jalousie pour les enfants ayant des frères et sœurs. Après tout, ce n'est pas comme s'il avait été seul ; il avait des parents, des amis, des cousins et cousines... Et ne manquait de rien sur le plan matériel, ses parents gagnant des salaires modestes mais suffisant pour subvenir à tout besoin ou envie de faire plaisir à leur fils. Débrouillard sur le plan scolaire, il n'était pas brillant, mais s'en sortait honorablement, suffisamment bien pour faire le bonheur de ses parents.
A dire vrai, les quinze premières années de Seong Hyun furent les plus paisibles de son existence. Trop paisibles même. Monotones, ennuyeuses. Mais il n'avait jamais rien connu d'autre que son milieu, et s'en contentait parfaitement. Pour n'importe quel jeune, il aurait put sembler coincé, ne sortant que très rarement, et les rares fois où il le faisait, c'était de façon on ne peut plus sage. Il vivait dans une platitude incessante et s'y complaisait. Il voyait toujours les mêmes personnes, et ne cherchait pas spécialement à en rencontrer de nouvelles, malgré son caractère sympathique.

Tôkyô, Japon.
Pour des raisons professionnelles, ses parents durent déménager pour la capitale japonaise. Contraint de les suivre, Seong Hyun dut dire adieu à ce monde qui avait été le sien pendant quinze ans, pour entrer dans un univers qu'il ne connaissait pas du tout. Le premier obstacle fut bien sûr la barrière de la langue. Il ne savait que très peu parler japonais, et bien que sympathique, il était assez intimidé par cette nouvelle atmosphère qui était foncièrement différente de ce qu'il connaissait, et avait de ce fait beaucoup de mal à être à l'aise et à se faire des amis malgré ses efforts.
Mais bon, il n'était pas stupide, et il réalisa bien rapidement qu'il n'était pas assez détendu pour se fonder dans le milieu. Alors quoi, rien de tel que de jouer un autre jeu. Et même si au début, se la jouer mec populaire qui n'a pas peur d'enchaîner soirées de débauche sur soirées de débauche n'était pas sa tasse de thé, il y prit rapidement goût et s'y habitua, pour devenir ce type qu'il était : un adolescent sympathique, qui n'avait pas peur des limites et qui était apprécié par de nombreuses personnes. Bien sûr ça n'a pas eut que des impacts positifs ; il est devenu quelqu'un d'égocentrique, narcissique, un peu kleptoman, toxico... Ce qui n'eut que de mauvaises répercutions sur sa vie. Tout ceci eut pour conséquence de le mener à avoir une personnalité borderline. Victime d'excès, comme l'alcool, la drogue et la luxure, à ressentir un vide certain dans sa vie, un sentiment de solitude même s'il était bien entouré d'autres personnes dans son genre, à devenir lunatique sans raisons apparente... Un tel changement de comportement interpella ses parents, qui décidèrent de l'envoyer en hôpital psychiatrique, où il est désormais depuis deux ans. Si certes, il n'était pas sain au niveau de plusieurs points en y entrant, il ne souffrait pas pour autant de ces troubles sociologiques et psychologiques dont il est victime aujourd'hui, et sa kleptomanie a depuis été accentuée. La mélancolie qui l'habitait à son entrée s'est juste aujourd'hui mutée en pathologie à cause de cet environnement malsain auquel il est persuadé de ne pas être destiné.