The Sanity of Madness
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La folie est-elle contagieuse? Si on vous internait par accident, dans le but de vous soigner, deviendriez-vous véritablement fou?
 
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 When I was young... I didn't want to be a murder ... {PV Miyake ~ }

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Saito Kazunori

Saito Kazunori


Messages : 207
Date d'inscription : 05/10/2011

When I was young... I didn't want to be a murder ... {PV Miyake ~ } Empty
MessageSujet: When I was young... I didn't want to be a murder ... {PV Miyake ~ }   When I was young... I didn't want to be a murder ... {PV Miyake ~ } Icon_minitimeSam 15 Oct - 0:42

Parfois, Kazunori se demandait s’il n’allait pas virer fou lui-même. Ça faisait déjà deux mois et demi qu’il se retrouvait enfermé avec tout ceux qui pouvaient définitivement être qualifiés de fous, atteint de toutes sortes de maladies les plus étranges les unes que les autres. Les patients atteint de syndrome de Renfield, il ne s’en approche plus depuis qu’il a croisé un en stade vraiment poussé qui a essayé de lui sauter à la gorge. Les bipolaire, il ne savait jamais quoi dire avec eux de peur de les offenser et qu’ils se frustrent et que ça parte la bataille – quoi qu’il n’avait pas peur d’engager une bataille, loin de là, lui qui avait tué plus d’une personne en tant qu’ancien tueur à gage mais c’était plutôt afin de ne pas perdre son temps. Les gamins atteints du syndrome de Peter Pan. Ils sont incroyablement désagréables, ceux-là. Kazu’ avait TOUJOURS détesté les gamins alors là, de voir un adulte – ou plutôt jeune adulte – agir comme un gamin, ça le dépassait. Donnez-lui un couteau en plastique de la cafétéria, n’importe quoi, il créerait un génocide complet de tous ces patients. Et ceux atteints de schizophrénie… Il avait déjà assez de la difficulté à causer avec son colocataire de chambre qui était atteint de cette maladie, les autres c’étaient encore pire. Quoi que… Son colocataire de chambre, Kazuaki, ça pouvait parfois être marrant les conversations qu’il avait avec lui. Il était siiii naïf que s’en était drôle. Il croit vraiment toutes les histoires à boire debout que le défunt chasseur de prime lui raconte. En fait, faire croire à Kazuaki que le voisin du dessous a étouffé son colocataire à l’aide du mille-pattes qui courait dans la chambre était son passe-temps. Après tout… Il fallait bien qu’il puisse s’occuper dans cet endroit maudit auquel il ne se sentait pas du tout appartenant. Non… Kazunori ne se sentait pas du tout appartenant à cet endroit étrange qui le rendait fou. Il s’ennuyait de l’achalandage de Tokyo. Il s’ennuyait des boîtes de nuit où il passait son temps à déconner, à danser, à boire et à draguer. Mais non. Ici, il n’y avait rien de ça. Rien à quoi Kazu’ pouvait réellement passer le temps. Au fond, il avait trois passe-temps favoris : Raconter des histoires à son colocataire, dormir –dormir, dormir, dormir et encore dormir, comme c’est passionnant ! – et tenter de s’échapper. En tant que Yakuza, avec l’éducation qu’il a subit, il sait très bien s’échapper d’un endroit. Sinon, il serait déjà mort à cause des autres clans rivaux à celui de son père… Mais, étrangement, jamais il n’a réussit encore à traverser le barbelé entourant ce foutu hôpital. Jamais il n’a réussi à s’enfuir de cette prison. Après six tentatives, toutes échouées, il commence légèrement à désespérer… À croire que ceux qui l’ont enfermé ici ne le feront sortir que quand ils en auront envie. Kazunori se sentait nul autre qu’un pantin avec lequel on a assez joué avec et qu’on délaisse dans une armoire pendant une longue durée avant de le ressortir lorsqu’on s’ennui de lui…

Après six tentatives d’échappatoires, à croire qu’il faut commencer à penser à un plan plus sérieux. C’est pourquoi Kazunori cessa pendant un moment ses essais. Restant plus sage. Comme le calme avant la tempête. Le personnel de l’hôpital ne savait plus trop quoi penser de ses actes, presque inquiets de ce qu’il mijotait. Mais, en fait, pour le moment, il ne manigançait rien du tout. Pour le moment, le noiraud se laissa pourrir à son propre sort et se disait qu’il retenterait sa chance plus tard. À quoi bon risquer de s’échapper lorsqu’on sait très bien que quasi tout le personnel a un œil sur soi à cause de nos défunts actes ? À la place, cet après-midi là – oui, déjà l’après midi. Kazunori avait traîné au lit jusqu’à 13h30 – l’héritier se décida de finalement sortir de sa chambre et non à des fins faux-fuyants. Se fondant dans la masse de patients de l’endroit, vêtu d’un débardeur blanc et un pantalon noir ample, il tentait de ne pas attirer le regard du personnel – n’ayant pas envie de se faire suivre toute la journée, merci pour l’intimité – le temps qu’il se rende à la cafétéria pour se prendre un petit quelque chose, question de remplir ce pauvre estomac qui n’avait pas mangé depuis 16h la veille. Puis, Kazunori se laissa errer dans les couloirs. À vraie dire, en deux mois, il n’avait jamais prit le temps d’explorer les lieux. Les seuls endroits qu’il s’était rendu étaient l’extérieur – oh pour ça, il connaissait les jardins par cœur ! – sa chambre et la cafétéria. Alors, ça ne lui ferait pas de tort de fouiller les alentours en se déliant ses pauvres jambes rouillées, lui qui avait l’habitude de parcourir les longs corridors du quartier général du clan de Yakuza auquel il était héritier.

Après un certain temps de marche, Kazunori arriva dans une pièce où se trouvaient plusieurs chevalets, plusieurs pots de crayons, pinceaux, fusains et toutes autres pièces d’art plastique. Un petit sourire étira les commissures des lèvres du noiraud alors qu’il y pénétrait, la voyant vide. Ça lui rappelait comment l’art l’aidait à ne pas succomber dans le monde où il vivait. Un monde de fou, oui. Autant chez les Yakuza que dans cet hôpital, ce n’était pas le monde rêvé. Alors, il se permit de s’accouder sur une des grandes tables devant une grande page blanche, prenant un fusain, et commença à gribouiller plusieurs formes. Ces formes finirent par créer un corps. Puis des personnages. Des artistes de scène, même… Kazunori avait toujours excellé dans plusieurs domaines de l’art. Autant pour ce qui était de manipuler un crayon que ce qui était de pincer les cordes d’une basse… Savoir que son père l’avait rabaissé à un rôle aussi pitoyable, ça le dépassait. Comme il détestait sa vie…

Un simple soupir traversa les lèvres de l’héritier alors qu’il réfléchissait à tout ça, continuant son œuvre. Un simple soupir désespéré…
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