Kimura Masaaki ♦ « I'm gonna die... »

♦ Masaaki est un jeune homme dépressif à tendance suicidaire. Dans son enfance, il a également développé de l'hypersensibilité.
♦ Il a honte de ses crises et cherche par tous les moyens à se cacher.
♦ Il est très souvent triste, effrayé par la mort et pourtant incroyablement attirée par elle.
♦ Masaaki est plutôt solitaire, parfois un peu sadique sur les bords.
♦ Il est gentil, doux, attentionné et rempli d'amour à revendre. Toutefois n'en est-il pas plus docile pour autant.

Le soleil brillait dans le ciel, un petit vent agréable venait de se lever, faisant joliment bruisser les feuilles des arbres verts et touffus. Le printemps s'était peu à peu insinué dans le paysage, réchauffant doucement la planète qui avait dormit plusieurs mois. Des oiseaux gazouillaient joyeusement, perchés dans leur nid sur une branche d'un conifère. Tout semblait parfait en ce jour. Rien ne pouvait troubler le temps, et pourtant...
Masaaki naquit au mois d'avril, d'une mère qui ne voulait pas d'un enfant. Le petit garçon fut élevé avec le seul amour de son père, mais qui ne lui convenait pas totalement. Il souhaitait une personne féminine, qui l'aiderait à se construire, à grandir ; ce qu'il n'eut jamais, même en priant le soir dans sa chambre.
Durant son enfance, il alla à l'école comme tous les autres. Il était comme les autres, gentil, poli et respectueux envers ses professeurs et ses camarades. Il ne se battait jamais, il obtenait de bons résultats. L'on pouvait penser de cet enfant que sa vie était parfaitement équilibrée... Faux. Totalement faux.
Quand il retournait chez lui, sa mère complètement saoule lui hurlait des ignominies sans fondement. Et Masaaki se réfugiait dans son lit, pleurant toutes les larmes de son corps. Il enviait ses amis qui paraissaient posséder un foyer chaleureux ; le sien était brisé.
Il développa une sorte d'hypersensibilité. Tout le touchait au plus profond de son cœur. Quoi que ce fût de beau, ou bien de triste, cela déclenchait chez lui une très forte émotion. Il pouvait crier de douleur, pleurer de joie ou encore essayer de se faire du mal pour stopper cet état. Il détestait ses moments de crises et il faisait tout pour les cacher.
Il se posait énormément de question au sujet de sa naissance, de son existence même. Pourquoi sa mère l'avait-elle gardé alors qu'elle ne semblait jamais avoir voulu de lui ? Pourquoi lui faisait-elle tout ça ? Quelles raisons la poussaient à se droguer et à boire tant et plus tout au long de la journée ? Pourquoi existait-il ? Était-ce lui qui l'avait rendu dans cet état ? Il ignorait les réponses à toutes ses questions et il n'osait certainement pas les poser à la personne concernée.
Toutefois, il parvint à l'adolescence sans trop de malheurs. Malgré tout ce qu'il endurait, il tenait encore debout, mais à son entrée au collège, il s'écroula totalement. Aussi bien mentalement que physiquement. Il refusait catégoriquement de manger, il se scarifiait même la peau, manquant de nombreuses fois de se suicider et il pleurait, énormément. Sa santé se fissurait, son bouclier se cassait progressivement. Son père le remarquait, pourtant ne l'aida-t-il que lorsqu'il tenta d'en finir avec la vie devant ses yeux.
Et ce jour là, Masaaki frôla de très près la Mort...

Ses yeux se brouillèrent, le flou devint plus présent tout autour de lui et un râle de douleur s'échappa de sa gorge. Plus le temps avançait, plus son était se détériorait. Déjà, sa respiration se faisait par saccade, se coupant puis revenant plus difficilement que précédemment. Pourtant, il conservait le calme qu'il possédait encore dans son âme.
Ses paupières se fermèrent lourdement. Une unique larme perla au coin de son iris ; elle se perdit sur sa joue et mouilla le drap blanc.
Il allait partir, dans très peu de temps. Ses douleurs, toutes ses souffrances qu'il avait emmagasinées dans son cœur s'évaporeraient si vite qu'il se demandait désormais pourquoi il avait patienté tant de jours.
Les battements dans sa poitrine cognèrent de moins en moins rapidement. L'électrocardiogramme, indirectement relié à son cœur, afficha une courbe presque linéaire. Les bruits sonores que la machine produisait firent accourir les médecins.
Il se laissait faire, bien qu'il n'eut plus réellement conscience des évènements. Il n'aspirait qu'à s'enfuir désormais. Il ne souhaitait rien d'autre. Dans cet état il se sentait bien.
Sa vie s'évaporait et s'éparpillait çà et là dans la pièce close. Elle gardait son souffle prisonnier, comme si elle ne pouvait pas encore le laisser s'envoler à jamais.
Pourquoi les médecin s'obstinaient-ils tant avec leurs électrochocs ? Pour quelles raisons s'acharnaient-ils tant et plus avec leurs électrodes qui lui picotaient le cœur ? Comprenaient-ils au moins tout ce qu'il endurait ? Savaient-ils à quel point souffrait-il et souhaitait-il en terminer avec tout ça ? Évidemment, ils devaient l'ignorer, ils ne saisissaient sûrement pas le mal qui le rongeait ; et, dans le cas contraire, la première interrogation se répétait.
Ses paupières se fermèrent totalement, d'une lourdeur accablante. Tout son corps paraissait se vider, son âme se faisait aspirer par une force invisible. Mais comment pouvait-on encore tenter de le ramener une fois supplémentaire ?...
Son père tenait sa main dans la sienne, il lui murmurait de tenir bon, de ne pas se laisser abattre. Qu'on allait le soigner. Et à croire qu'il l'entendit, son rythme cardiaque revint et Masaaki rouvrit les yeux. Comme ça. D'un seul coup.
Et, comme ça, d'un seul coup, il fut immédiatement envoyé à l'Institut pour les malades. On le prendrait en charge, on l'aiderait à surmonter ses tendances suicidaires et son hypersensibilité. On lui promis, mais il n'y croyait pas. Personne ne peut l'aider. Sa mère l'a brisé dès sa naissance.

♦ | ♀ | Tu es l'une des seules personnes qui semble se préoccuper de moi. C'est étrange car tu n'as pas peur de mes crises... Lorsque je suis avec toi, je ne suis pas mal à l'aise, bien au contraire. J'aime ta présence, tu m'apaises et adoucis les mœurs qui vivent en moi. Je ne sais pas si je dois te considérer comme mon/ma meilleur(e) ami(e) ou bien à l'instar d'un frère/sœur. Quoi que tu représentes, je te remercie d'être toujours là. [Park Eun-Hee]

♦ | ♂ | Tu m'effraies. A chaque fois que je te croise dans les couloirs, mes yeux fixent inlassablement le sol, les muscles se contractent et ma respiration se fait courte. Quel plaisir prends-tu à me faire autant souffrir ? Cherches-tu à m'aider à me faire emporter plus rapidement ? J'ai peur, je tremble, j'ai mal. Tu me fais mal. Rien que par ta présence, j'ai envie de partir et ne jamais revenir. Un tyran.

♦ | ♂ or ♀ | Malgré le fait que tu n'aies jamais compris que je ne suis pas attiré par toi, je t'apprécie pour ton humour constant. Tu fais tout le temps le pitre, tu veux me faire rire et tu y parviens des fois. Tu es drôle, joyeux(se) et toujours prêt(e) à t'amuser. En fait, tu es tout le contraire de moi, je pense que c'est pour cela que nous nous entendons bien. [à développer]

♦ | ♂ | En deux mots : beau et intouchable. Je t'ai remarqué parmi tous les patients de cet institut, je te regarde et t'admire en cachette dès que je le peux. J'aimerais tellement que toi aussi tu t'intéresses un peu à moi... [à développer]