The Sanity of Madness
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


La folie est-elle contagieuse? Si on vous internait par accident, dans le but de vous soigner, deviendriez-vous véritablement fou?
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 The best worst awakening. [Nori-San]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Hikage Miyake

Hikage Miyake


Messages : 362
Date d'inscription : 04/10/2011

The best worst awakening. [Nori-San] Empty
MessageSujet: The best worst awakening. [Nori-San]   The best worst awakening. [Nori-San] Icon_minitimeJeu 27 Oct - 1:51

Un autre jour se levait sur l'Asile, comme l'appelait Miya. La veille avait été dure, parce que, comme toujours, il luttait contre toutes ses petites envies concernant son colocataire, et c'était insupportable de tout faire pour ne pas avoir envie de lui toutes les cinq minutes, surtout quand on ne peut pas conclure. Il était parti se coucher tôt, en apparence, parce qu'il était resté éveillé dans son lit jusqu'à très tard, avant que le sommeil ne le gagne. Et ce matin était une autre journée de plus. Il ne sut pas bien pourquoi, mais quelques choses le réveilla. Il y avait ce sentiment de bien-être qu'il ne s'était jamais connu. Tout allait si bien, et il y avait cette chaleur agréable qui l'entourait, c'était purement agréable de se réveiller de cette façon. Pourtant, Miya ne s'attendait pas à ce qui allait suivre. Il ouvrit doucement les yeux... Il papillonna des yeux plusieurs fois, avant de réaliser, qu'il était avachi aux côtés de Nori. Vraiment trop à côté. Il enleva sa mains du torse de son colocataire, et sa tête de l'épaule de l'endormi, et commença un beau mouvement de recul, avant de se sentir incroyablement nu comme un vers. Miya commençait à paniquer un peu... Non ce n'était pas?! Il ... Nan! Et doucement le blond leva la couverture qui était sur eux, mais il ne vit rien. Il passa alors une de ses petites mains près de son bas ventre, pour vérifier. Et l'horreur fut réel. Il était vraiment tout nu, dans le lit de son colocataire? Par acquis de conscience, il alla toucher la hanche de son colocataire à l'endroit où aurait du se trouver un sous-vêtement... Sauf qu'il n'y avait rien. Miya eut du mal à ne pas sentir son coeur s'emporter en pensant qu'il avait sa mains sur le corps d'un Nori nu, et non loin de son engin. C'était horriblement tentant de jeter un coup d'oeil, ou même un coup de mains sur cette parti de l'anatomie de Nori... Pourtant il ne le fit pas. Non il était excité c'est vrai, calme, effrayé, et il ne pouvait pas faire ça. Nori dormait, et Miya ne voulait pas en faire plus que ce qu'il avait du faire cette nuit. Miya resta deux secondes a regarder Nori-San endormi si paisiblement. Est-ce qu'il s'était passé ce que Miya pensait? Ni une, ni deux, le blondinet, se glissa doucement, mais assez rapidement en dehors du lit de Nori, et ramassa son sous-vêtement parterre, avant de l'enfiler, et de courir dans son lit, sous sa grosse couette. Il tourna le dos a Nori, et ferma les yeux très fortement. Il n'arrivait pas à croire que ça soit arrivé. C'était pas possible. Lui qui faisait tout pour que ça n'arrive pas. Qu'est-ce qu'il allait raconter à Nori? Qu'est-ce qu'il allait faire? Est-ce qu'il devait changer de chambre? Peut être même que la chambre capitonnée était la meilleure solution pour régler son problème. Et plus Miya pensait à toutes ses choses, et plus Miya se sentait tellement mal d'avoir encore faillit, qu'il se mit a pleurer. Silencieusement, pour ne pas réveiller Nori, mais il pleurait. Il se détestait tellement, c'était si horrible d'être comme il était. Parce qu'il faisait du mal aux autres, et à lui-même aussi. Et puis ça le traumatisait un peu aussi, parce que, si ils avaient vraiment fait l'amour... Miya n'en avait aucun souvenir. Il n'avait aucun souvenir de sa première fois, et c'était aussi une des choses qui le traumatisait. Après tout, qui voudrait coucher avec l'homme qu'il aime et ne pas s'en souvenir? Parce que, oui, Miya était vraiment amoureux de Nori. Amoureux, épris, ou peut être juste un peu fleur bleu, mais il l'aimait, comme il avait toujours aimer. Et c'était horrible de se dire qu'il s'était jeter sur Nori-san en pleine nuit, et pire, qu'il ai pu se sentir aussi bien ce matin, et s'endormir aux côtés de Nori comme ça, tout nu, comme si c'était normal que son corps fasse ce genre de chose. Il ferma les yeux fortement, se disant que si Nori se réveillait, il ferait semblant de dormir, parce que, tout ce qu'il voulait c'était la paix, pour pouvoir se détester d'être un sale violeur en liberté, et que de toute façon, il ne méritait pas mieux que la prison. Le fait d'être gay n'était en soit plus un problème puisque de toute façon... Il avait fini à s'habituer a ses fantasmes que sa petite libido lui forçait à imaginer. Et pourtant, il n'arrêtait pas de sentir le froid autour de lui... Qu'est-ce que c'était si agréable de se réveiller aux côtés de Nori, endormit sur lui, peau contre peau... Et il commença a regretter de ne pas avoir pris le temps de rester un peu plus longtemps, serré contre l'homme qu'il aimait, et ne pas l'avoir embrassé avant de partir comme un voleur.. Et d'un coup, il se demandait si il avait vraiment violé Nori, ou si... Nori avait cru que Miya allait lui apprendre aussi comment faire l'amour.... Est-ce qu'il pensait que Miya était comme ça? Peut être même que Nori se dirait que Miya n'était qu'un mec facile, et qu'il ne voudrait plus partager le peu d'intimité qu'ils avaient. Est-ce que Miya avait peur que Nori l'oublie aussi facilement? Oui c'est vrai. Il était tombé amoureux de lui au second baiser. C'était comme ça, un vrai coeur d’artichaut tout mou, et pourtant, il se dit qu'il se réveillerait, et demanderait a un surveillant de changer de chambre, pour ne plus lui faire du mal, et éloigner cette tentation de son petit corps faible et désieurx de remplir ses désirs sexuelles. En plus, ils étaient nu, l'un contre l'autre toute la nuit.. Et ça malgré l'état déplorable dans lequel Miya se trouvait, Mr Libido commençait a se réveiller un peu, mais c'était surtout un sentiment de nostalgie qui lui parvint. Être triste d'avoir quitté le lit de Nori, sa chaleur, et son corps.. En plus, il avait la peau si chaude et douce pour un garçon... Oui, il avait eut le temps de s'en apercevoir, mais qu'est-ce que c'était bon de se réveiller auprès d'un homme qu'on désirait... même si on avait strictement rien à y foutre, et que c'était vraiment pas le moment...
Mais rien de ce qui se passait ne changeait. Miya vidait les larmes de son corps, priant pour que Nori ne se réveille pas pendant qu'il pleurait, et surtout que Nori ai oublié ce qui s'était passé cette nuit, comme Miya ne pouvait pas s'en souvenir. Il soupira profondément, essayant de se calmer, mais il n'y arrivait pas. Un rien blessait son petit coeur, et pour l'instant il avait de quoi pleurer quand même. Après tout, il était un vilain violeur, et sûrement que Nori ne voudrait plus lui parler après ce qu'il lui avait fait... Et voilà comment Miya voulait sentir à nouveau Nori l'embrasser... Même si c'était pour lui dire qu'il était monstrueux après... Seulement sentir ce contact innocent, et réconfortant de l'avoir près de lui, avec sa présence tellement masculine et rassurante qui caractérisait Nori si bien... Seulement on ne peut pas tout avoir dans la vie.. Et ça c'était un peu le problème de Miya...
Revenir en haut Aller en bas
Satou Norisaki
Erreur
Satou Norisaki


Messages : 424
Date d'inscription : 04/10/2011
Age : 31

The best worst awakening. [Nori-San] Empty
MessageSujet: Re: The best worst awakening. [Nori-San]   The best worst awakening. [Nori-San] Icon_minitimeSam 29 Oct - 14:11

    Ce fut le froid qui me réveilla. Je mis un moment à m'en rendre compte, parce que ce n'était pas le froid glacial d'une fenêtre soudainement ouverte en plein hiver, ou ce froid glacial qui vous attrape au sortir d'une bonne douche chaude. Peut-être que froid n'était pas le bon mot... L'absence de chaleur serait peut-être mieux. Je dormais bien jusqu'à tout récemment. Je ne pourrais pas dire que mes rêves étaient beau, je ne m'en souvenais déjà plus. Mais j'étais bien... et il y avait quelque chose dans cet espèce de béatitude de sommeil qui avait changé, et ce changement avait finit par me réveiller. Je n'ouvris pas les yeux, toutefois, même si j'étais plus ou moins réveillé. Je me tournai plutôt, essayant de rechercher ce bien-être que j'avais il y a encore quelques minutes, mais non, juste se tourner ne marchait pas. D'ailleurs, en bougeant, je réveillai une certaine douleur, qui acheva de me réveiller tout en me rappelant ce qu'il s'était passé hier soir... Puis je me rendis compte de ce qu'il manquait, d'où venait cette absence de chaleur. Gardant les yeux fermé, je tendis les mains et tapotai le lit à côté de moi, cherchant ma petite boule qui devait sans doute s'y trouver. Mes mains ne rencontrèrent que le matelas et les couvertures. Miya était parti?

    Je finis enfin par ouvrir les yeux, puisque je savais maintenant que je ne me rendormirais pas. La place à côté de moi était bel et bien vide. Je me retournai (un peu trop rapidement...), pour regarder partout dans la pièce, espérant qu'il n'avait pas encore quitter la chambre. Non, il était là, dans son lit, roulé en boule et me tournant le dos. Pourquoi est-ce qu'il était partie? Je croyais qu'il allait rester près de moi... Après tout, hier, on avait un peu officialiser notre relation... non? Tout en regardant son dos, caché sous ses couvertures, je revis les évènements de la veille. J'allais m'endormir quand il était revenu me rejoindre dans mon lit. Bien sûr, ça ne m'avait pas déranger. Ce n'était pas la première fois qu'on dormait ensemble. Mais il ne m'avait pas laisser m'endormir. Il y avait eu les caresses, les baisers, et... et... Je sentis le sang me montai au visage. Il était un peu bizarre, hier soir. Très bizarre, je dirais, si bien que je n'arrivais pas vraiment à le reconnaître. Mais il ne pouvait pas y avoir deux Miya, non? Et je reconnaissais son corps, son visage, le goût de ses lèvres... Même s'il était différent, c'était quand même la même petite boule blonde si sexy et désirable que je ne l'avais pas repoussé. Peut-être, aussi, qu'une partie de moi désirait et attendait ce moment. Ça avait fait mal (et ça faisait encore mal...), mais en même temps... Je n'avais pas détester du tout. Mais euh... me semble que... je préfèrerais, et de loin, que les rôles soient inversés la prochaine fois... La prochaine fois, oui, puisque maintenant je savais comment ses choses-là se faisait. Miya m'avait bien tout appris, alors maintenant on pourrait, encore.... le soir... Enfin. Faudrait que j'arrête d'imaginer des choses. Mon image doit être encore tout rouge.

    Qu'importe. Même si je n'avais pas froid à proprement parler, enrouler dans mes couvertures, je pourrais de loin être plus confortable, je le savais. Et Miya, roulé en boule dans son lit, devait se sentir un peu seul aussi... Je n'avais pas besoin de réfléchir plus longtemps. Je quittai mes couvertes pour rapidement me glissé sous celles de mon colocataire, et je passai un bras autour de sa taille pour bien sentir sa chaleur. Le bien-être fut instantané. J'avais vraiment bien fait de sauter dans son lit à l'improviste, malgré la douleur que m'avait valu ce saut. J’espérais bien que j'allais pas souffrir comme ça toute la journée... C'était un peu chiant. Mais bon...


    -Ohayou, Miya-chan!

    La journée commençait somme toute bien. Même si j'étais interner dans un asile pour absolument aucune raison, même si j'étais entouré de fou, même si on me traitait comme un malade... J'avais un magnifique colocataire aussi sein d'esprit que je l'étais, qui m'avait fait passé une superbe soirée et une magnifique nuit hier. Je ne pouvais qu'être heureux, sourire, et avoir envie de serrer dans mes bras mon petit Miyakkun. Il y avait plusieurs points qui me semblaient douteux, quand même... À commencer par ses actions d'hier soir. Il était tellement différent de d'habitude... Ensuite, il y avait le fait qu'il avait quitté mon lit seulement au matin, pour aller se recoucher dans le mien. Il aurait mieux fait de rester dormir avec moi, et on se serait réveillé ensemble, l'un à côté de l'autre, on se serait embrassé pour se souhaiter bon matin... comme dans les manga! Enfin, le dernier point douteux était le fait que dans ma tête, il n'y avait rien d'autre que Miyakkun. Même si j'essayais de repenser à autre chose, j'en revenais toujours à lui... C'était troublant, et nouveau. Il y avait eu beaucoup de nouveauté ces derniers temps... Enfin, je ferais mieux de ne pas trop y réfléchir. Je ne voulais pas gâcher une journée qui s'annonçait si belle.

    -Bien dormi? Moi, c'était incroyable... comme hier. Mais promets-moi que la prochaine fois, on échange les rôles, d'accord? Ah moins que tu veules vraiment pas... on peut discuter, hein. Enfin. Tu aurais du rester dans mon lit, ce matin. Je suis tellement heureux...

    Je continuais de serrer sa taille, de le serrer contre moi. Je posai mon front contre son nez et refermai les yeux, seulement parce que j'en avais envie, et parce que j'étais bien. Hmm... Je voudrais pas avoir un autre colocataire que lui, finalement. Même si au départ, j'aurais aimer avoir une superbe belle fille pour me ramener dans le droit chemin, au final je crois bien que je ne voudrais pas qu'on me sépare de mon Miyakkun. Je l'aimais bien. Beaucoup.
Revenir en haut Aller en bas
Hikage Miyake

Hikage Miyake


Messages : 362
Date d'inscription : 04/10/2011

The best worst awakening. [Nori-San] Empty
MessageSujet: Re: The best worst awakening. [Nori-San]   The best worst awakening. [Nori-San] Icon_minitimeMar 1 Nov - 12:24


Miya était tranquillement dans son propre lit, a pleurer aussi silencieusement que possible. Il ne se sentait vraiment pas bien, et peut être, qu'il se faisait des films. Et peut être qu'il ne s'était rien passé hier soir. Oui peut être, que.. Non décidément, deux personnes nus dans un lit, il n'y avait pas trente six façon d'y parvenir! Et ça tuait le blondinet que ça soit arrivé, sans qu'il ne le saches. Sans qu'il ne puisse s'en souvenir, et surtout, que Nori n'ai pas vu la différence. Ce n'était presque rien, il suffisait de montre ses petites ardeurs, et peut être que Nori voudrait bien le refaire avec lui, et le vrai lui réveillé. Oui. Peut être. Mais Miya ne lui demanderait pas. Il n'oserait pas. Parce que de toute façon, c'était pas comme ça qu'il voulait que ça se passes, et encore moins si Nori était en colère après lui. Peut être que lui aussi, il allait crier au viole, et que Miya serait interné dans la salle tout seul, et toute blanche? Il tentait de calmer ses pleurs, quand il entendit, Nori dans son lit bouger. Et merde, il était réveillé. alors Miya passa sa petite mains sur ses yeux, pour secher ses larmes. Il espérait que Nori reste dans son coin, et ne le déranges pas.. mais rien ne se passait comme il voulait. Oh que non, et son si sexy colocataire, tout nu toujours d'ailleurs, vint se glisser près de lui sous la couette, pour le serrer dans ses bras. Comment vous dire ce que Miya ressentait.. Pris entre l'envie d'être aimé lui aussi, et le besoin d'être seul, loin de ce mec. C'était vraiment perturbant. Il n'avait pas envie de sentir Nori si proche de lui, il ne voulait pas savoir qu'il était encore totalement dévêtu, et puis, les paroles qu'il disait, finirent d'achever le petit coeur de Miyake. Nori était content d'avoir eut du sexe, et il n'avait même pas remarquer que ce n'était pas Miya. Il était là, si content, à parler de la prochaine fois, comme si, Miya allait être d'accord pour qu'il se passe quelques choses entre eux, à nouveau. Le blondinet, se retourna et repoussa Nori avec ses petites mains, et il lui dit alors sérieusement blessé par ses paroles.

-Non j'ai pas bien dormit. Et enlèves moi ce sourire de ton visage. Il n'y aura jamais d'échanges de rôles! et encore moins de prochaines fois! C'était une erreur ce qui est arrivé hier, et ça ne se reproduira plus.

Ses paroles ne faisaient que blesser encore plus Miya lui-même, mais il ne pouvait pas... Il ne pouvait pas supporter d'être dans une chambre, avec un colocataire, qui pensait que ce qu'ils faisaient la nuit était dû à Miya. Miya n'était pas comme ça. Il n'oserait jamais s’infiltrer la nuit dans le lit de Nori pour ça. Il n'oserait presque pas quémander un baiser, c'était pas pour prendre ce qu'il voulait de son colocataire comme ça, en pleine nuit. Et ça le tuait que Nori ne fasse pas la différence. Et ça le tuait qu'il ai loupé sa première fois, qu'il ne se souviennes de rien, absolument de rien. C'était si frustrant que Miya ne voulait plus voir Nori près de lui. Le sentir si proche, lui rappelait combien il était monstrueux de ne pas être comme tout le monde. Il soupira doucement, et reprit alors, toujours aussi désagréable en paroles, mais sur un ton beaucoup plus calme.

-Tu croyais quoi hein? Que tu allais venir tout nu dans mon lit, me serrer, et que je serais d'accord pour qu'on remettes ça une nouvelle fois? T'es nu dans mon lit, et j'aime pas ça. Et ne viens pas te coller à moi comme ça, parce que hier c'était un égarement passager. Je vais demander a changer de chambre. Dès que je croise l'infirmier, je lui demanderais à ne plus être ici avec toi....

Oh Miya pouvait dire ce qu'il voulait, son corps disait le contraire. C'était dur de savoir que Nori était nu à ses côtés, et de ne pouvoir rien faire, parce qu'il ne fallait pas. Parce qu'il était vexé dans sa petite personne. Et même si il voulait de tout façon, Miya devait faire la tête. Cela ne devait pas arriver. Il ne pouvait pas, comme ça, faire l'amour avec son colocataire, juste pour soulager sa libido. Il fallait qu'il gère ça tout seul comme un grand... Mais ça n'empêchait pas Miya de sentir son bas ventre s'enflammer à nouveau à l'idée de lui et Nori en train de le faire. Oh bien sûr, il ne saurait pas s'y prendre, c'est vrai.. Mais c'était plus fort que lui, il avait envie de toucher la peau de Nori. Il avait envie de l'embrasser, tellement envie de l'embrasser depuis ce matin.. C'était un crève coeur de devoir repousser quelqu'un qu'il désirait tant... mais il fallait qu'il lutte contre ses désirs, parce que... maintenant tout était dit, il ne pouvait pas juste dire "oublies", et se jeter sur Nori, sans passer pour un malade mentale.. Et c'était pas l'envie qui lui manquait. Sentir la douce chaleur de Nori a ses côtés, et s'imaginer ce que ça pourrait être agréable, de retrouver la sensation de ce matin.. Et même de découvrir ce que ça faisait d'être avec un homme, et de satisfaire Mr Libido... Miya se sentir mordre sa lèvre inférieur quasiment jusqu'au sang, pour eviter de relâcher un petit gémissement de désir. C'était une torture. Une vrai torture. Pourquoi son colocataire, était un mâle. Un vrai mec, beau, sexy, masculin, et tellement enclin à accepter de satisfaire ses désirs? Pourquoi il ne pouvait pas avoir un colocataire comme Park, qui lui collerait une droite à chaque fois qu'il se mettrait a baver en le regardant.. C'était plus fort que lui, si bien, qu'il ne se rendit pas compte sur le moment, qu'une de ses mains était déjà partie caresser le torse de Nori. C'était horriblement tentant de profiter du fait qu'il voulait de Miya.. Horriblement tentant, et encore plus maintenant qu'il pouvait sentir la douce mais viril peau de Nori sous sa mains. Il faudrait qu'il s'excuse d'avoir dit toutes ses choses..; Il faudrait qu'il s'excuse... Seulement Miya était trop obnubilé par les lèvres de Nori pour articuler que ce soit. C'était horriblement tentant... que Miya ne résista pas à la tentation. Il se serra encore plus contre le corps de Nori. Étrangement, il laissa ses envies prendre le dessus, et quelques choses au fond de lui avait envie de s’attarder un peu sur le torse de Nori, avant de l'embrasser. C'était étrangement silencieux, mais il n'y avait que son coeur qui battait de plus en plus vite, a mesure qu'il posait de petit baiser, les uns après les autres en descendant. Oh bien sûr que non, Miya n'allait pas faire ce que tout le monde s'attendait en imaginant un blond descendre. Non, il ne connaissait rien au sexe, c'était pas pour aller voir celui de Nori, croyez bien. Il préfèra s'arrêter sur un petit bout de chair qui dépassait. Pourquoi? Parce qu'il avait envie, même si il n'avait aucune idée sur le fait que ça puisse être ou non des pré-préliminaire. A vrai dire, Miya était bourré de désir, mais tellement innocent par moment. Pauvre petit Nori, obligé de subir l'assaut de la langue de Miya sur son téton droit, se faisant lécher, mordiller, sucer, et baiser au grès du désir du blondinet. Certain psychologue vous dirais, que c'était une façon de s'habituer au petite gâterie, vu que c'était la même gestuel corporel, appliqué a un bout de chair dépassant du reste du corps. Mais si c'était le cas, ça dépassait l'esprit de Miya qui avait juste envie de gouter la peau de Nori, sans lui faire un suçon. C'était aussi peut être, sa façon de s'excuser d'avoir dit toutes ses horribles choses tout à l'heure.. Mais une chose était sûre, une fois qu'il eut finit de torturer d'une façon si langoureuse ce petit bouton de chair, il se serra à nouveau contre Nori remontant pour enfiin retrouver ses lèvres qui lui avait tant manqué depuis la dernière fois.. La dernière fois, quand était-ce? Il ne savait plus, mais son corps entier réclamait ce simple contact, et par endroit, bien plus. Il aurait aimé pouvoir s'accrocher a la nuque de Nori pendant le baiser, mais ce ne fut pas le cas, et a vrai dire, le simple fait d'avoir leurs lèvres sceller l'une contre l'autre, et de sentir leurs langues danser ensembles, était largement suffisant pour lui couper le souffle à nouveau. C'était tellement agréable.. C'était tellement unique l'effet que Nori produisait sur le petit blond. Unique et dévastateur. Il ne s'en rendait pas compte encore... mais Nori, ses lèvres, sa langue, tout son corps devenait sa nouvelle drogue, et c'était avec quelle plaisir que Miya se laissa entrainé dans cette superbe chute...
Revenir en haut Aller en bas
Satou Norisaki
Erreur
Satou Norisaki


Messages : 424
Date d'inscription : 04/10/2011
Age : 31

The best worst awakening. [Nori-San] Empty
MessageSujet: Re: The best worst awakening. [Nori-San]   The best worst awakening. [Nori-San] Icon_minitimeMar 1 Nov - 18:26

    Il y avait bien des choses que je ne comprenais pas en ce monde. Surtout parce que je n'avais pas trop d'expérience dans ce genre de chose, ou que je n'avais simplement pas compris quand on essayait de me les expliquer en classe. Ce n'est pas de ma faute si je n'arrive pas à bien suivre les longues explications, que souvent je perds le fil et que je trouve autre choses plus intéressant. Quand ça bouge, j'ai plus de facilité à suivre et à comprendre. Hier soir, j'avais bien retenu la leçon. Ou du moins, je crois. Enfin. Toujours est-il que si je croyais avoir compris la partie technique de la chose, niveau sentiment, on me donnerait sans doute un gros 0,2% à l'examen... Je me disais que puisque hier on en était rendu-là, c'est qu'il devait y avoir quelque chose entre nous deux. Après tout, on dit ''faire l'amour''. Donc la présence de l'amour doit être présent. Et quand deux personnes s'aiment, ils font des choses que des amis ne font pas, comme... comme... faire l'amour! Donc, suivant cette théorie, j'avais rejoint Miya dans son lit. Je n'avais pas vraiment porté attention au fait que je ne portais absolument rien. C'était qu'un détail comme un autre, et puis, il m'avait déjà vu nu. Près de lui, dans son lit, je m'étais immédiatement senti bien. J'avais l'impression que ma place était près de lui. Bon, ce devait être encore un examen que j'avais coulé...

    Enfin, ce n'est que quand j'ai eu les résultats de l'examen que je sus que j'avais échoué. Miya n'avait pas du tout l'air aussi heureux que moi je l'étais. En voyant ses yeux, je sus qu'il avait pleuré. Pourquoi? Je ne croyais pas avoir été si terrible, et puis c'est moi qui avait subi, alors il ne devrait pas avoir mal, ni-même être triste! Il ne semblait pas triste, hier. Il était... différent. J'avais l'impression que je n'avais pas le même home en face de moi ce matin que celui qui m'apprenait toutes ses choses hier. Autant dans ses réactions que dans ses paroles, il se contredisait totalement avec hier soir. C'était... dur à suivre. Et je n'y comprenais pas grand chose. Et dans un sens, je préférais le lui d'hier. Il ne parlait pas de s'en aller, de changer de chambre, il ne disait pas que je le dérangeais. Au contraire, il disait avait un langage plus... cru, ne parlant que de sexe, mais il ne disait pas qu'il allait s'en aller. Je ne voulais pas qu'il s'en aille! Je l'aime bien, mon Miya, et sans lui... Sans lui, il y en aurait sans doute un autre, mais ça ne serait pas pareil. Ça ne serait pas Miya.


    -Tu sais... je te comprends pas.

    Je n'aimais pas avoué que je ne comprenais pas. Je le disais souvent, mais à la blague, pour rigoler et faire rigoler les autres en me ridiculisant. Mais en étant sérieux, et en demandant véritablement des explications... Alors là non, je n'aimais pas dire tout haut que je ne comprenais pas. Mais je ne savais pas quoi dire d'autre. Et d'ailleurs, je ne pus rien dire d'autre, trop surpris de sentir cette petit main sur son torse, contact que je commençais à ne plus espérer. Mais comment espère-t-il que j'y comprenne quelque chose quand une seconde, il dit que plus jamais on ne fera quoique se soit, et que la seconde suivante il vient doucement caresser ma peau, avant de se rapprocher davantage et de commencer à déposer de petit baiser sur ma peau nu. Miya ou l'art de se contredire! Mais ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre! Jamais il ne me serait venu à l'idée de le repousser, puisque c'est moi qui était venu le rejoindre dans son lit. Ah bien sûr, je n'étais pas venu pour continuer ce qu'on avait fait hier soir, seulement parce que je voulais me sentir bien à côté de lui... mais s'il remettait ça, ce n'est pas moi qui l'en empêcherai. Et puis d'ailleurs il descendit assez vite, venant s'attaquer à mon téton. Je dus mordre la couverture pour ne pas gémir. Même s'il semblait beaucoup plus timide qu'hier, il était tout aussi doué, ça c'était sûr... Bientôt, il allait faire trop chaud même habillé seulement qu'avec une couverture. J'étais un peu triste de n'avoir rien à enlever, mais en même temps, les choses vont se faire plus vite... si chose il y a. S'il ne décide pas encore de changer d'avis à la dernière minute. Hmm... Je me préparais à le repousser, parce que j'avais trop envie de ses lèvres pour le laisser encore s'amuser avec mon corps, quand il s'arrêta de lui-même pour venir m'embrasser. Alors que sa langue commençait à danser avec la mienne, je le serrai fort contre moi d'une main tendis que de l'autre, je caressais délicatement ses cheveux. Jamais je n'aurais pu imaginer à quel point c'était bon d'être ainsi avec un homme. Et je savais, maintenant, qu'on pouvait se sentir encore mille fois mieux. Et que maintenant que Miya m'avait ''réveillé'', je n'allais être satisfait que lorsqu'on aura atteint encore une fois cet état, ensemble. Je mis un peu plus de pression sur ses lèvres, pour le coucher sur le dos.

    -Je te comprends pas, mais j'ai l'impression que tu cherches à te mentir... Tu n'es pas honnête, Miya, ou du moins tu ne dis pas ce que tu veux. Je me fiche de ce qui est bien ou pas. Hier soir était géniale, et cette fois c'est mon tour de te faire sentir aussi bien.

    À la base, je n'avais pas d'arrière pensé. Je veux dire, je ne suis pas un pervers qui ne pense qu'à ça, qui ne veux que ça. C'est juste que... avec Miya, c'est bien. Je suis bien, et je veux qu'il se sente bien aussi. C'est normal, je crois... Enfin. Je recommençai à l'embrasser, comme-ci le contact de ses lèvres m'était aussi nécessaire que de l'oxygène. Et tout en l'embrassant, je descendis une main, caressant doucement son torse et ses hanches au passage, avant de commencer à jouer tranquillement avec l'élastique de son slip. Lui il avait remis ce morceau de vêtement, alors que moi je n'avais rien pour cacher la dureté de cette partie de mon anatomie. Mais je n'en étais pas vraiment gêné. Je n'étais pas trop du genre pudique, et puis c'est pas comme-ci j'étais avec n'importe qui, j'étais seul avec Miya, la porte encore barrée... Enfin bref, je ne voulais plus quitter ses lèvres, alors que ma main se glissait maintenant sous le vêtement, caressant la peau tendre autour de son membre, sans encore toutefois s'attaquer à celui-ci...

    -Je suis si bien avec toi, Miya, alors je crois que... je t'aime.

    J'avais chuchoté cette phrase, parce que je n'arrivais pas à la dire tout haut. Et puis, je me sentais un peu ridicule de dire des belles choses alors que j'avais une main dans son slip... Un peu comme si je voulais qu'il me pardonne d'être entreprenant. Mais si je voulais mon échange de rôle, je devais être entreprenant. Ça avait pas été désagréable hier, mais bon. Ce matin ne pouvait qu'être mieux...
Revenir en haut Aller en bas
Hikage Miyake

Hikage Miyake


Messages : 362
Date d'inscription : 04/10/2011

The best worst awakening. [Nori-San] Empty
MessageSujet: Re: The best worst awakening. [Nori-San]   The best worst awakening. [Nori-San] Icon_minitimeSam 5 Nov - 8:58


Miya était un garçon vachement compliqué. On pourrait croire comme ça, que c'était seulement un petit obsédé, et c'est tout. C'est vrai que d'un côté, il l'était un peu, mais pas de sa propre volonté, oh que non. La vérité, c'est que c'était un peu plus compliqué que ça. Oh bien sûr, aller expliquer des problèmes psychologiques aux gens, parfois, c'était très compliqué, et encore plus quand on était déjà dans un asile. Néanmoins, ce n'était pas vraiment le sujet... Le sujet c'était que Miya ne se souvenait de rien de ce qui s'était passé hier, et c'était très ennuyeux, de pas se souvenir quand on faisait l'amour avec son colocataire... Surtout que bon, c'était sensé être la première fois du blond, et que ça lui foutait la haine un peu, de pas s'en souvenir, ni même d'avoir été présent... En plus de ça, Nori était là, tellement charmant, et trop gentil, c'était une torture.. Une torture parce qu'il avait l'air tellement content de ce qui s'était passé la nuit... comment lui dire, que ce n'était pas lui? Comment lui dire, qu'il ne s'en souvenait pas, et ne s'en souviendrait jamais. C'était fatiguant de lutter contre ses désirs, surtout avec un garçon comme Nori, et encore moins quand son propre corps se faisait la malle pour aller se taper Nori, sans le prévenir, ça l'énervait un peu oui. Alors Miya n'avait rien relever quand Nori lui dit qu'il ne le comprenait pas, parce que... c'était pas simple de lui dire. Alors voilà, Miya avait craquer, tellement proche de Nori, c'était impossible de lui résister, et même si il en avait envie, il finissait toujours par revenir vers son beau colocataire. C'était ça, d'être indécis, et totalement envoûté par la personne en question. C'était Miya qui l'avait allumer, c'est vrai. Il n'en avait pas vraiment conscience a vrai dire, pour lui c'était seulement, parce qu'il en avait envie qu'il l'avait fait... Il ne se doutait pas vraiment de ce qu'il avait fait, sinon, il se serait sûrement abstenu. Il était tranquillement entrain d'embrasser Nori, son coeur, loupant régulièrement quelques battements. Il était si bien, et presque heureux de se contact innocent avec Nori. Si bien, que sur l'instant, il se laissa faire par Nori, le laissant, le dominer de sa présence, a vrai dire.. peut importe, du moment qu'ils s'embrassaient, le blondinet s'en foutait de comment, de où. Mais c'était tellement facile de revenir à la réalité, quand Nori commença à lui parler. Il ne dit rien, parce que, c'était vrai, il n'était pas honnête avec Nori. Il ne lui disait pas ce qui se passait, et cachait plus ou moins qu'il n'était pas tout le temps lui-même. Il se doutait qu'hier, ils avaient fait l'amour, du moins Nori et son corps, ce fut bien ça qui le fit tiquer. Nori voulait recommencer? ... C'était étrange, comme on pouvait avoir envie de quelques choses, envie jusqu'à ne plus pouvoir supporter ce désir, et ne pas vouloir que ça arrive quand on était au pied du mur. Et c'était exactement ce qui arrivait a Miyake. Il n'eut pas le temps de protester que les lèvres de Nori et les siennes avaient tendance à lui faire tout oublier. Il vivait l'instant, parce qu'embrasser Nori était tellement agréable, que c'était impossible de le repousser. C'était impossible de se couper de lui, et encore moins de se souvenir de tout ce qu'il y avait autour. Miya sentit des frissons le parcourir, tout le long des caresses que son colocataire lui faisait, mais ça ne le dérangeait pas, il était tellement occupé par ce qui se passait là-haut, entre leurs lèvres. Et peut être que Nori était prêt, et peut être que Miya était tout aussi brûlant de désir que l'autre blond, mais étrangement, quand la mains de Nori vint se glisser sous le boxer de Miya, cela le réveilla lui aussi, mais pas dans le même sens. Il ouvrit ses yeux, qui étaient fermé pendant le baiser. Nori rompit le baiser, pour lui dire, que peut être, il avait des sentiments pour lui.. Et ce fut la fin de toute l'histoire. Miya qui avait saisit le poignet de Nori, qui se promenait dans son sous-vêtement, l'obligea a s'en aller, avant de le repousser, et de partir loin du corps de Nori. Miya se retrouva dans un coin de son lit, complètement recroqueviller sur lui-même, ramenant les genoux contre son torse, il fixa Nori quelques longues secondes avant de lui dire.

-Ne fais pas ça. Je ...

Bon d'accord... Comment lui dire, que finalement il n'était pas forcément prêt, ou assez enclin à passer a l'étape supérieur, alors qu'il était en train de vanter les mérites de son corps la nuit dernière? Miya soupira, c'était trop compliqué. Il essaya de trouver quelques choses, pour s'excuser, et pour que NOri comprenne qu'il ne se passerait rien, entre eux... Du moins, pas maintenant, ni aujourd'hui. Il fit une moue, avant de se résoudre à lui dire, d'un ton, presque convainquant.

-Je pense... La nuit dernière a suffit non? Pas besoin de recommencer avant quelques jours... ou ce soir. Non? Enfin moi, j'en ai pas envie. Pas maintenant. En plus.. Je ne veux pas qu'on échanges de rôle. Voilà.

Miya, mentait. Il mentait. Énormément. Il tenta de faire un sourire, sûr de lui... Mais ce n'était pas Miya. Il n'était pas comme ça, et si Nori regardait ses yeux, il pourrait voir combien, le blondinet avait peur. Peut de quoi? Peur de cette première fois. Après tout, il avait encore plus de pression, puisque Nori avait déjà tester son corps endormit, il s'attendait sûrement à ce que Miya fasse des choses du même genre... et comment faire pareille qu'un autre, quand on ne sait rien de l'autre, et qu'on avait jamais rien fait avec personne? Même s'occuper juste de Nori, c'était pas possible. Miya n'avait jamais vu à quoi ressemblait un autre mec nu, même si ça devait pas être différent de son corps.. Mais faut dire, qu'il avait jamais fait de gâterie à son ancien petit copain, ni autre chose du même style... Alors forcément,... Il espérait que Nori le croit. Que Nori renonce, parce qu'il ne pourrait pas jouer bien longtemps le rôle du mec qui avait eut sa dose de sexe, et qui voulait dominer son partenaire.. Parce que ça n'était pas lui. Il s'en voulait déjà énormément, parce que... c'était tellement évidement, que Miya, en temps normal, et même maintenant était physiquement prêt pour ce genre de chose, alors que son esprit, pas du tout.
Revenir en haut Aller en bas
Satou Norisaki
Erreur
Satou Norisaki


Messages : 424
Date d'inscription : 04/10/2011
Age : 31

The best worst awakening. [Nori-San] Empty
MessageSujet: Re: The best worst awakening. [Nori-San]   The best worst awakening. [Nori-San] Icon_minitimeDim 6 Nov - 4:42

    Moi, naïf? Mais bien sûr que si! On l'a toujours su et on le saura toujours, c'est ainsi. Et je ne connais personne qui pourrait réussir à changer ça. Parce que bon, personnellement, je ne considère pas ça comme un défaut, non. Je crois un peu tout, et je saute trop rapidement aux conclusions, c'est tout... Quoique l'histoire de sauter rapidement aux conclusions, c'est peut-être dû au fait que je sois ''hyperactif''. Je sais pas, moi je sais jamais rien. Enfin... N'importe qui aurait cru la même chose que moi s'il se retrouvait dans ma situation, non? J'avais vécu des choses incroyables avec Miyake hier, si incroyable que je pouvais même pas mettre des mots là-dessus. C'était tout à fait naturel que je le rejoigne dans son lit le matin... Et puis après, même s'il me repoussait verbalement, il avait quand même recommencer le même manège qu'hier soir, alors c'était normale que j'en vienne à la conclusion qu'il avait envie qu'on recommence...

    Alors pourquoi? Pourquoi réussit-il encore une fois à me repousser, à m'échapper, pour se retrouver de l'autre côté de lit, installant une espèce de barrière imaginaire entre nous deux pour éviter qu'il y ait d'autres contacts physiques? Il était chiant! Il ne pouvait pas commencer comme ça et se défiler pour refuser la suite, ça se faisait pas! Je ne dis rien toutefois. Je me contentai de le regarder, sachant fort bien que l'expression de mon visage en disait long sur la frustration que ça me faisait. Non, je ne lui en voulais pas vraiment, c'était pas ça... C'est juste... Imaginer qu'à Noël, un gamin reçoit un beau paquet tout bien emballé, avec des papiers colorés et de gros choux, gros rubans, tout beau bref? Et qu'en l'ouvrant, il se rend compte que la boite est vide. Eh bien, je me sentais un peu comme ça...


    -... Si ça t'as suffit, hier, pourquoi tu as commencé à recommencer à matin? Je voulais juste rester couché un peu plus longtemps à côté de toi mais c'est toi qui m'a sauté dessus, j'avais rien demander. Quand je disais qu'on échangerait les rôles la prochaine fois, je parlais pas de ce matin, ni de ce soir. De... un jour peut-être, je sais pas à quel fréquence ce font ces choses-là... Je ne sais que ce que tu m'as montré hier, mais tu arrêtes pas de te contredire. C'est chiant, à la longue.

    Au diable sa barrière, moi je la traverse. Il pouvait continuer à se reculer tant qu'il voulait, il allait finir par être acculé au mur et ne plus pouvoir s'enfuir. En plus, je ne voulais même pas être méchant avec lui, loin de là... Je voulais juste passer du temps avec lui, près de lui. C'était pas trop demander, non? Je me rapprochai donc de lui, franchissant cette barrière que j'imaginais, mais je ne le touchai pas. Je continuais seulement de le regarder, débarrasser cette fois de la frustration première que son recul avait provoqué. Il y avait quelque chose de bizarre dans son attitude. Je laissai tombai un soupir... Mais à quoi je m'attendais, hein? J'étais quand même dans un hôpital psychiatrique. Le pourcentage de chance que je tombe sur une autre erreur comme moi devait être presque nul. Alors je ne vois vraiment pas à quoi je m'attendais de sa part... Mais qu'il soit fou ou pas, ça ne changeait rien. Enfin si, ça changeait qu'une chose... que je me montre patient et compréhensif. Impossible, dans mon cas...

    Tu mens encore. Et je sais pas pourquoi, mais c'est bizarre... Je vais pas te manger, tu sais? Ni te faire mal... Je veux juste passer des moments agréables avec toi.

    Doucement, gentiment, je tendis la main pour caresser sa joue. Comme il était tout recroquevillé sur lui-même, je ne pouvais pas vraiment faire plus que ça, à moins que je ne le force à s'ouvrir. Mais je n'avais jamais été vraiment doué pour forcer les huitres à s'ouvrir, alors pour ouvrir un Miya... Vaut mieux ne pas forcer et aller en douceur, j'imagine. Parce que si je vais encore trop vite, il va encore une fois se dégager tout aussi rapidement. Je vois pas pourquoi je prenais le temps d'être patient, en vrai... Je ferais mieux de le laisser là, de m'habiller rapidement et d'aller faire quelque chose d'utile comme jouer au foot ou n'importe quel autre sport de ballon. Au lieu de quoi je restai dans son lit, caressant doucement sa joue espérant qu'il revienne se rapprocher de lui-même... Faut pas brusquer les petites choses fragiles.
Revenir en haut Aller en bas
Hikage Miyake

Hikage Miyake


Messages : 362
Date d'inscription : 04/10/2011

The best worst awakening. [Nori-San] Empty
MessageSujet: Re: The best worst awakening. [Nori-San]   The best worst awakening. [Nori-San] Icon_minitimeDim 6 Nov - 9:28


Miya était pas compliqué... Pas quand on savait la vérité. Le problème, c'est qu'il ne se voyait pas le dire a Nori. Il ne comprendrait pas. Il penserait que Miya ment encore, et peut être même... Qu'il n'aimerait plus Miya. Parce que, les gens n'aiment pas ceux qui sont compliqué. Non, ils n'aiment pas, les complications. Ils n'aimaient pas réfléchir, ou se dire, que peut être, ils avaient une raison de faire ce qu'ils font. Et Miya ne pouvait pas lui dire. Et il ne voulait pas. Il se tairait, et laisserait Nori profiter de son lui endormit, vu qu'il l'aimait tant celui-là. Et voilà que Nori s'en prenait à lui. Comme si Miya avait fait quoi que ce soit. Le blondinet ouvrit grand les yeux, un peu choqué. Comme si c'était de sa faute! Il soupira en lui répondant, pas prêt de lâcher le morceaux.

-Moi?! J'ai rien fait! C'est pas ma faute si tu t'enflammes pour rien ouais! J'ai absolument rien fait, alors arrêtes de dire n'importe quoi. C'est toi tout nu dans mon lit ouais. Celui qui veut commencer des choses, c'est toi! C'est mon lit, j'étais tranquille, et toi tu te ramènes, et d'un coup, c'est moi l'allumeur? Non mais tu me fais rigoler! Et pis, si c'est si chiant, je te retiens pas.

Oui, Miya était chiant. Mais fallait le comprendre.. Il n'avait pas envie de laisser Nori tenter quoi que ce soit, parce que... Il se rendrait vite compte qu'il n'était pas le mec d'hier soir.. Vraiment pas. Et pis même, il ne l'avait jamais fait, et c'était pas en lui foutant des mains dans son slip comme ça, sans préavis, que Miya allait ne pas flipper. Il demandait pas qu'on lui joue la sérénade ou ce genre de conneries trop romantiques, mais quand même, c'était pas sa faute si il n'avait jamais rien fait, et que même, si Nori voulait dominer... Ah non pitié, il préférait ne pas y penser. Bonjours la souffrance. Miya fixait Nori, en essayant surtout a vrai dire, de ne pas se rendre compte qu'il était vraiment nu. Non, sinon je vous dit pas la tête qu'il tirerait. Et il ne voulait pas voir Nori tout nu non plus. C'était pas une option en ce moment. Oh pas que Mr Libido était prêt à partir n'importe quand, non pour une fois il avait la paix. La vérité, c'est juste que le blondinet ne voulait pas faire ce que Nori voulait... Et pis même, le faire contre sa volonté, c'était pas du tout quelques choses que Miya avait envie. Si seulement, il s'était endormit, ils n'auraient pas cette conversation si désagréable. Miya soupira, baissant la tête, il avait honte. Il fallait avouer qu'avec son ex petit ami, cette question aurait été vite régler... Mais là ce n'était pas pareille. Il ne connaissait pas vraiment Nori. Et vu comment il se comportait avec lui maintenant... Il était fort à parier, que rien ne l'intéressait que de satisfaire ses pulsions. Les mêmes pulsions qui bouffaient la vie de Miya quand elles s'y mettaient. Il écouta les paroles de Nori, encore une fois, et il avait juste envie de crier, pour qu'un infirmier vienne, et qu'on lui fiche la paix. Quitte à aller en chambre capitonné, c'était encore mieux que ce basard que ça foutait entre lui, et celui qu'il aimait. Pourtant, il resta plus ou moins calme. Oh il ne cria pas... Mais il ne fut pas gentil et sage non plus. Il fixa Nori, sur de lui, avec cette pointe de défi dans les yeux, c'était une chose qui arrivait assez rarement chez Miya..; Mais quand on l'énervait... on le trouvait assez facilement.

- Nan, tu veux pas me faire de mal. Tu me prends pour un gamin ou quoi? J'ai bien compris, tout ce qui t'intéresses c'est de me baiser. T'auras beau le tourner comme tu veux, ça reste la même chose! Et pis si tu veux passer des moments agréables, occupes-toi de toi, et fiches-moi la paix! Et puis arrêtes moi ça!

Oui, les caresses sur la joue de Miya, l'énervait encore plus. Et cette fois, ce n'était pas parce qu'elles faisaient comme si Nori avait envie de l'amadouer. Mais parce que, sa mère le caressait aussi, comme ça, en lui disant à quel point il était une erreur de la nature. Il lui avait demander, et peut être que Nori l'avait arrêter.. Mais sûrement pas assez tôt, parce qu'une mains vint s'abattre sur la joue de son beau colocataire qu'il aimait tant. C'était un réflexe. Et quand Miya se rendit compte de ce qu'il avait fait, il en était tellement choqué lui-même. C'était un peu, la première fois qu'il frappait quelqu'un.. Même pour une gifle. Il était d'habitude si soumis, que c'était rare qu'il fasse ce genre de truc. Miya se sentit toute de suite tellement mal. Cette putain de journée avait presque bien commencer, et elle tournait si mal, il s'en voulait tellement. Il s'en voulait tellement, qu'il sauta au cou de Nori, pour le serrer contre lui, et lui dire combien il était désolé. Et si Nori ne voulait plus jamais de lui à cause de ça? Il essayait de le cacher, de se retenir, mais Miya n'avait que 17 ans, et ça pouvait très bien s'entendre, qu'il était à deux doigts de pleurer quasiment.

-Je suis désolé. Désolé. J'ai jamais frapper personne. Je suis désolé. C'est parti tout seul. Faut pas me caresser les joues. Je t'en pris, faut pas que tu m'en veux... Je suis désolé.. Hein, Nori, hein... ça changes rien hein? Dis moi que ça changes rien... Je t'en pris, t'en va pas. Me laisses pas tout seul.... J'ai besoin de toi.. Je suis tellement désolé. tellement. Je le ferait plus jamais. Je te promet. Je te promet... Sois pas fâché hein.

Miya, ou comment dire tout le contraire de tout à l'heure. Il fallait dire, que garder son corps intacte, ou perdre Nori, il faisait vite son choix.. Il gardait NOri. Peut importe ce que ça coûtait.Il continuait de le serrer aussi fort qu'il pouvait, parce qu'il ne voulait pas qu'il s'échappe. Miya était un peu spéciale, c'est vrai, mais c'était pour ça qu'il était attachant. Son petit côté exaspérant, et puis si collant quand il s'y mettait. Un vrai petit chou... Un peu bizarre, certe, mais chacun ses extravagances.
Revenir en haut Aller en bas
Satou Norisaki
Erreur
Satou Norisaki


Messages : 424
Date d'inscription : 04/10/2011
Age : 31

The best worst awakening. [Nori-San] Empty
MessageSujet: Re: The best worst awakening. [Nori-San]   The best worst awakening. [Nori-San] Icon_minitimeMar 8 Nov - 16:06

    Rien fait? Il avait rien fait? C'est ça, alors c'était lui, la victime dans tout ça, maintenant? C'est lui qui s'était carrément jeté sur moi hier, et qui me ressautait dessus à matin, mais il n'avait rien fait? C'était un allumeur, oui! Tu commences pas à embrasser quelqu'un comme ça, à un endroit sur celui-là, sans avoir quelques arrières pensés moins catholique que les autres. Moi, bien sûr que je n'avais aucune arrière pensé en venant le rejoindre dans son lit le matin... Après tout, ce genre de chose ne se font pas le matin. Mais bon, j'avoue que j'aurais pu remettre mon boxer, mais bah, je sais même pas où il est rendu, et mon tiroir de sous-vêtements est si loin. Il faudrait au moins que je reste à poils pendant 5 min devant mes tiroirs pour réussir à en trouver un à travers le linge mis rangé en bordel, et en dehors des couvertures, il fait froid, alors j'en avais pas envie...

    -Mais si, t'en es un, allumeur. D'accord, je me suis faufillé dans ton lit ce matin, mais c'est toi qui m'as sauté dessus pour m'embrasser, avant de tout arrêter. Je demandais rien, moi! Et c'est ta faute si je m'enflamme trop vite, t'as juste à pas être si irrésistible!

    Non, mais c'est vrai! On a pas idée d'être si beau, mignon, croquable, désirable... mais si chiant? Je savais pas comment prendre ce type. Je le connaissais presque pas, et plus j'apprenais à le connaître, plus j'étais perdu. En tant normal, j'aurais abandonné. J'aurais arrêter d'essayer depuis un certain temps déjà et j'aurais continuer ma vie comme-ci de rien était. Pourquoi rendre les choses compliqué quand on peut faire simple? Mais il y avait quelque chose chez ce petit bout d'homme qui m'empêchait d'abandonner. Et au lieu de repartir vers mon lit et de le laisser tranquille, puisque c'était apparemment ce qu'il voulait, je ne pouvais détourner mon regard de son visage, de ses cheveux plus décoloré que les miens, de ses yeux si beaux malgré les émotions qui se lisaient derrière et que je n'arrivais pas à déchiffrer... j'avais l'impression que je pourrais passer des heures à le regarder. Ce qui, en soit, était impossible dans mon cas. Mais c'était quand même une impression que j'avais...

    Encore une fois, il se remit à faire son chiant. Non mais il ne comprenait vraiment rien. Mon but premier n'avait jamais été de le baiser! Bon, c'est vrai que j'étais pas contre l'idée, alors je pouvais pas dire que j'avais pas envie de le baiser, ça serait un mensonge. Mais je n'avais pas voulu le faire là, c'est lui qui m'avait excité à la base! Mais bon, de toute façon, il avait rien à craindre, il avait réussit à me refroidir complètement... J'allais ouvrir la bouche pour lui répondre, sans doute pas de façon cent pour cent gentille et polie, quand sa main s'abattis sur ma joue. Pas assez fort pour que ça me fasse vraiment mal, mais assez toutefois pour que je sente le pincement sur le coup. Je fus surtout frappé dans mon orgueil, et j'eus vraiment envie de quitter ce lit qui n'était pas le mien, de tout foutre en l'air le semblant de ''relation'' qu'on avait et d'abandonné Miya là. Après tout, il ne voulait pas de moi, il me l'avait clairement fait sentir, alors je ne vois pas pourquoi je continuerais d'essayer.

    J'allais faire un geste pour m'en aller quand ma petite boule me sauta au cou. J'esquissai un geste pour le repousser, mais je le laissai agrippai à moi, au final. J'étais juste trop surpris pour avoir exactement la réaction qu'il fallait dans les moments comme celui-là. En fait, j'avais deux choix. Le repousser carrément et lui dire que tout étais fini, que je me laisserai pas frapper comme ça alors que j'avais rien fait, ou alors lui rendre son étreinte, lui pardonner, et lui dire que je resterai à ces côtés, tout le temps. Mais aucun des choix ne me plaisaient vraiment, du coup j'adoptai le choix numéro trois.


    -Non mais t'es bipolaire ou quoi!?

    Je laissai retomber mes bras, ne voulant pas le toucher parce que j'avais pas vraiment envie de le repousser, mais j'avais pas vraiment envie non plus de le pardonner tout de suite et donc, de le serrer contre moi. Peut-être que le traiter de bipolaire était un peu fort, mais je voyais pas d'autres mots pour expliquer ces sautes d'humeurs trop fréquentes. Et puis, on est dans un hôpital psychiatrique, il y a donc de forte chance pour qu'il soit complètement fou, et la bipolarité lui allait vraiment bien, comme maladie...

    -Alors je suis ton premier, hein... Sympa. Non, mais faut m'expliquer, aussi. Je peux pas savoir quand tu dis rien, ou quand tu mens la moitié du temps. C'est pénible... Mais pourquoi... pourquoi j'arrive pas à m'en aller et à te laisser seul te démerder... Pourquoi j'arrive pas à t'en vouloir longtemps...

    Je suis naïf. Con. Imbécile. Facilement manipulable. Crédule. Etc. Etc. Je sais. Je suis la somme de tous les défauts, mais ça ne m'a jamais vraiment dérangé. Enfin. Je devrais le repousser, et mettre fin tout de suite à ce début de relation qui ne semblait pas être bénéfique ni pour lui, ni pour moi... Au lieu de quoi, je passai mes mains dans son dos et le serrai contre moi.

Revenir en haut Aller en bas
Hikage Miyake

Hikage Miyake


Messages : 362
Date d'inscription : 04/10/2011

The best worst awakening. [Nori-San] Empty
MessageSujet: Re: The best worst awakening. [Nori-San]   The best worst awakening. [Nori-San] Icon_minitimeMer 9 Nov - 13:23


Miya n'était pas un allumeur. Fallait pas déconner merde. Il était un pauvre mec innocent qui voulait plus que ce qu'il était prêt à donner. C'est vrai. Et peut être qu'il s'enflammait par moment, et peut être qu'il enflammait Nori sans le vouloir, mais ce n'était pas son problème. Après tout, lui il essayait déjà de calmer ses ardeurs, il allait pas en plus calmer ceux de Nori, parce que là, on en sortirait pas, surtout si Nori se rendait compte que Miya en avait aussi envie.. Là ça serait a coup de "Mais toi aussi tu le veux!" et ça serait la merde, encore plus la merde d'ailleurs, pour lui expliquer qu'il n'était pas prêt à quoi que ce soit, qui implique son corps, et celui de Nori tout nu dans n'importe quel position ou n'importe quel endroit en faite. Il ne pouvait pas expliquer ça; C'était... Déjà compliquer pour lui, alors l'expliquer à Nori... Et puis, Miya lâcha, sans vraiment le vouloir.

-Et alors?! J'ai le droit d'avoir envie de t'embrasser! C'est pas une raison pour aller me tripoter comme tu l'as fais!

Ce qui suivit fut beaucoup moins agréable, et pour l'un, et pour l'autre. Donner, ou recevoir une gifle n'avait pas pour effet de tout calmer du tout, bien au contraire. et il fallait voir comment Nori lui parlait. C'était juste désagréable. Tellement désagréable, que sur le moment, Miya se demandait si il allait pas lui en coller une autre, juste pour qu'il arrête d'être si méchant. Comme si ça lui faisait plaisir ce qui se passait! Comme si il l'avait fait consciemment! Comme si, il l'avait mûrement réfléchit avant de lui coller sa mains sur sa figure sans lui demander son avis. Il soupira doucement, Nori ne le prenait pas dans ses bras, pourtant, il avait faillit le repousser, et Miya se sentait mal, en plus d'avoir terriblement envie de lui dire la vérité, il y avait ce genre de problème. Il commença à relâcher Nori, quand son beau colocataire vint passer ses bras autours de lui. La vérité... Peut être qu'il la lui devait. Qui sait.. Peut être que Nori comprendrait pourquoi Miya était bizarre? Peut être même qu'il ne lui demanderait plus, ce qui n'était pas possible pour le plus jeune? Alors doucement mais sûrement, Miya déposa un petit baiser au creux du cou de son beau colocataire, et avec tout autant de précaution, il se dégagea de l'étreinte de Nori. Il allait lui dire des choses sérieuses; Il allait lui dire tout.Il s'écarta un peu de lui, physiquement, et baissa la tête. Il avait honte de ce qu'il allait dire. Et peut être même que Nori penserait que ce n'était que des mensonges pour éviter d'avoir affaire à son corps... Il soupira doucement, et commença alors.

-Je ne suis pas bipolaire. Ensuite, ne me caresses plus jamais la joue comme tu l'as fait. Vraiment, c'est tellement de mauvais souvenirs... si tu veux tout savoir, ma mère le faisait quand elle me rabaissait. Alors t'étonnes pas de te manger une autre gifle si tu recommences...

Miya se tut. Il allait aborder les choses, les plus personnelles de sa vie privée, et ça le traumatisait un peu. C'était pas du tout comme avec son ancien petit ami, qui d'ailleurs, était un sale con. Il baissa encore plus la tête, fuyant absolument le regard de Nori, et d'ailleurs, il recommença à ramener ses jambes contre son torse, comme pour se protéger, ou prendre moins de place et disparaître complètement. puis, il prit une petite inspiration, et il recommença avec une petite voix.

-Et tu sais pas à quel point tu as raison... La vérité... La vérité... La vérité... C'est que je suis amoureux de toi, depuis la première où tu m'as embrassé. Que j'ai souvent envie que tu m'embrasses, parce que... Bizarrement, c'est toujours aussi époustouflant comme tu le fais. Que... Moi aussi, je m'enflamme. Et j'aimerais bien aussi faire ce que tu veux.... Mais.. Tu penses à hier soir. Tu penses que je suis celui avec qui t'as fait l'amour hier. Et ben, c'est pas le cas. J'ai aucun souvenir d'hier soir. Je me suis réveillé nu a tes côtés, c'est tout ce que j'ai comme certitude... La vérité, c'est que... Quand je dors, mon corps, fait l'amour avec le premier qu'il trouve.... Je ne sais pas à quoi tu t'attends avec moi....

Miya se sentait con. Il n'avait pas encore lâcher la bombe... Et il se demandait encore, si c'était vraiment nécessaire de le faire.. Mais bon, c'est vrai que ça serait peut être plus compréhensible, si Miyake lui disait d'une façon clair, qu'il n'avait rien fait avec personne. Il prit alors son courage à deux mains, et finit par lui annoncer.

-En plus de ça. Je n'ai jamais rien fait de plus que me toucher. T'es là, à me foutre des mains dans mon sous vêtement, comme un sans-gêne, alors que.. Je suis vierge. Vraiment. Et, ça ne me ressemble pas de dominer les gens. Et puis.. Je suis vierge... Alors t'attends pas à ce que je te fasses des choses comme ça, parce que, toi t'en a envie... Je n'y connais rien. Et faut pas me brusquer comme tu l'a fais... Mise à part ça... tout vas bien... Et toi?

Miya leva alors le visage vers Nori, espérant, qu'au moins, il soit d'accord avec le fait que Miya était totalement inexpérimenté, et que c'était pas la peine de le brusquer. Parce que, bon le reste, c'était moins grave. De toute façon Nori se rendrait bien compte que Miya était pas le genre à dominer ses partenaires, déjà qu'il était pas prêt à se faire brusquer comme ça. Il tentait de chercher dans le regard de Nori une once de compréhension, mais, il était trop mauvais pour comprendre si oui ou non il avait compris quoi que ce soit. Il attendit alors, une réponse claire, et franche, qui ne laisserait aucun doute sur ce qui se passerait, ou ne se passerait pas entre eux.
Revenir en haut Aller en bas
Satou Norisaki
Erreur
Satou Norisaki


Messages : 424
Date d'inscription : 04/10/2011
Age : 31

The best worst awakening. [Nori-San] Empty
MessageSujet: Re: The best worst awakening. [Nori-San]   The best worst awakening. [Nori-San] Icon_minitimeJeu 10 Nov - 8:13

    J'avais horreur de m'engueuler avec quelqu'un, et encore plus avec quelqu'un que j'aime. Je ne suis pas méchant par définition, ni violent, alors bon, je n'aimais pas élevé la voix, ou avoir un différent avec quelqu'un. Encore moins quand on en venait au coup. Alors quand Miya m'avait giflé... oui, j'avais vraiment faillit m'en aller. Autant arrêter là, avant que ça dégénère encore plus et que les coups continuent. Je ne voulais pas le frapper, loin de là, après tout, je ne voulais pas lui faire de mal, mais s'il me frappait encore, c'était un mécanisme naturelle de défense que de rendre les coups... et les regretter par la suite. Mais je n'étais pas partie, Miya s'était empressé de s'excuser avant, en me sautant au coup pour m'empêcher de partir. Et j'avais fini par lui rendre son étreinte, parce que je ne voulais pas le perdre, et que j'aimais tellement le savoir là, entre mes bras... ma petit chose fragile et bipolaire que j'arrivais pas à suivre. Puis il y eut ce petit baiser dans mon cou, et j'aurais aimer que le prochain soit sur mes lèvres, mais je sentais que Miya se dégageait. À contre-coeur, je le lâchai.

    Je ne sais pas pourquoi, je savais que ce qu'il allait se dire dans les prochaines minutes allaient être importante. Et ça me faisait freaker. Pas que j'avais peur des conversations sérieuses, ou que j'avais peur d'entendre ce que Nori pouvait bien dire... J'avais peur de ne pas être capable de suivre, de décrocher de ses paroles à un moment pu à un autre, d'arrêter de l'écouter et d'au final, ne même pas avoir compris de quoi il parlait... Fallait pas faire des longs discours, surtout pas sérieux, avec moi... Il fallait des trucs pour garder mon attention, et je sais pas si Miya les connaissait. Il allait sans doute m'en vouloir s'il se rendait compte que je l'écoutais plus, hein? Alors Nori, fais un effort de concentration! Si tu dois rester concentrer une fois dans ta vie, c'est bien maintenant!


    -Désolé, je savais pas pour ta joue. Tu peux être sûr que ma joue a compris la leçon et que je le refferrai plus.

    Je grimaçai, tentative de détendre l'atmosphère. Mais j'étais tendu, et lui je sais pas. Enfin, si c'était des courtes phrases auxquelles je peux répondre par la suite, alors je devrais m'en tirer pas trop pire. Je continuais de le regarder tendrement, parce qu'il était la chose la plus agréable à regarder dans la pièce, alors qu'il commençait à parler. La vérité, c'est qu'il était amoureux de moi. Je sentis mes joues rougirent clairement, alors qu'il disait ça simplement avant d'enchaîner sur nos baisers. Ah oui, la façon dont il m'embrasse, c'est toujours... j'aurais jamais cru que ce pouvait être comme ça. Après tout, il s'agit simplement de lèvre, de langue et de salive. À la base, ça a pas l'air si agréable. Un truc mouillé, quoi... Mais il y avait cet espèce de goût sucré sur les lèvres de Miya, et cet autre chose de je sais pas qui rend nos baisers tellement merveilleux, ça devrait quasiment être interdit tellement c'est trop bon... ''Je ne sais pas à quoi tu t'attends avec moi''. Eh merde... J'ai manqué un bout de ce qu'il a dit. Un long? Est-ce que j'ai manqué les choses les plus importantes?

    Il y eut un petit silence, et je ne dis rien parce que je ne savais pas ce qu'il avait dit avant sa dernière phrase, donc je ne savais absolument pas quoi répondre. Et puis, je me sentais hyper mal... Il faisait des efforts visibles pour dire tout ça et moi, tout bonnement, j'arrête de l'écouter pour rêvasser à la façon dont on s'embrasse... Tu parles d'une politesse! Mais bon, apparemment, il n'attendait pas de réponse de ma part, puisqu'il enchaîna immédiatement. Cette fois, ce fut plus court, donc je ne perdis pas le fil en plein milieu. Mais même si c'était plus court, c'était pas pour autant simple à comprendre...


    -Comment tu peux n'avoir jamais rien fait quand on l'a fait hier? Et ça te ressemble pas de dominer les gens, mais hier, tu me laissais pas le moindre espace pour dominer, hein... Et j'en sais pas vraiment plus que toi. Ma seule expérience, c'est hier, et c'est toi qui m'a tout montré. Mais je sais que je peux aller trop vite, alors pour ça, hésite-pas à me le dire et j'arrêterai immédiatement. Parait que c'est l'hyperactivité qui me rend trop brusque, mais je veux pas mettre ça sur la faute de la ''maladie''. Alors si je vais trop vite, tu m'arrêtes et tu le dis. Et pas à coup de gifle si possible.

    Hmm... J'avais pas l'impression que c'était suffisant comme réponse. Enfin, je pris la main de Miya, la serrer entre les miennes, et l'approcher de mon visage pour embrasser délicatement le bout de ses doigts, avant de recommencer à parler en gardant sa main dans les miennes.

    -Enfin, dire que j'ai compris tout ce que t'as dit serait un mensonge. Il y a même un bout où j'ai pas écouté, pardonne-moi. Faut pas parler longtemps avec moi, sinon on me perds... Mais j'ai compris que t'étais pas prêts à certains trucs, alors c'est bon, je vais t'attendre. Tu me feras signe quand tu seras prêt.

    Je continuais à garder sa main. J'aurais tellement envie de l'embrasser, là, mais il avait encore ses genoux repliés contre lui, position huitre qui veut pas qu'on l'ouvre, alors bon... J'attendrai qu'il se réouvre et revienne de lui-même prendre la place que je lui réservais maintenant; entre mes bras.
Revenir en haut Aller en bas
Hikage Miyake

Hikage Miyake


Messages : 362
Date d'inscription : 04/10/2011

The best worst awakening. [Nori-San] Empty
MessageSujet: Re: The best worst awakening. [Nori-San]   The best worst awakening. [Nori-San] Icon_minitimeVen 23 Déc - 11:04

Miyake s'en voulait. Il savait que c'était sa faute, si Nori le désirait, et si lui aussi le voulait, mais il avait peur. Il n'était pas prêt. Et puis si ça se trouvait Nori en avait rien à fiche de lui et prendrait ce qu'il veut. C'est vrai, Nori était fort, il avait des muscles, et puis, il était tellement beau, il devait avoir qui il voulait à ses pieds, alors, un petit mec comme Miya, il devait pas en faire grand cas. Il sentit la culpabilité monter en lui, aussi sûrement qu'il commençait à avoir froid, et puis Nori était là à parler du sexe qu'ils avaient eut hier soir, comme si Miya pouvait s'en souvenir, comme si Miya faisait semblant de ne pas savoir de quoi il parlait. Il laissa Nori parler, n'ayant sur le coup rien à dire, sentant sa culpabilité devenir de plus en plus lourde sur ses épaules, et puis.. Il y eut ces mots. Il s'excusait. Il avait comprit que Miya n'était pas prêt, et il l'attendrait? Ce n'était rien, et c'est vrai que c'était normal ce genre de chose dans un couple, mais ce fut les paroles qui firent changer Miya d'avis. Peut être qu'il avait moins peur, sachant que Nori n'était pas une brute qui prendrait de lui ce qu'il voulait sans lui demander son avis. Miya se sentait tellement con d'être là et de refuser ce qu'il désirait depuis si longtemps, et d'empêcher d'accomplir l'union sacrée. Il était là à regarder Norisaki un petit moment, avant de se dire, que c'était débile de dire non. Puis, il se jeta sur Nori, du moins dans ses bras, en l'embrassant dans le cou, il lui disait.

-Je t'en pris... Je t'en pris... Oublies tout ça. Je suis désolé..

Il voulait raviver l'envie de Nori de le faire siens, mais étrangement, quand il voulait allumer quelqu'un, il ne savait pas s'y prendre. Il soupira doucement, cherchant une idée, avant de se dire que peut être, il devait se mettre tout nu. Quoi qu'il trouvait rien de sexy à être nu, et il faisait si froid qu'il frissonnait déjà, alors bon. Miyake fit une petite moue, avant de prendre les mains de Nori et de les mettre sur ses petites fesses, toujours couvertes du tissu. Il lui fit un petit sourire maladroit en ajoutant, assez sérieusement, mais hésitant.

-On fait l'amour? enfin... Toi, tu me le fais?

Il ne savait pas comment lui demander de le dominer, sans avoir l'air vraiment pathétique. Mais rien que de sentir les mains de Nori sur son postérieur, là où il les avait mise, il était déjà tout excité à l'idée de passer à la suite. Même si.. Même si l'intimité entre les deux corps, et peut être même la douleur du premier rapport, lui faisait encore un peu peur, c'est vrai, il n'avait pas l'habitude de faire l'amour, et Nori non plus, si seulement Nori l'aimait comme lui pouvait l'aimer. Il baissa la tête, l'enfouissant dans le cou de son bel apollon blond, laissant son souffle mourir contre sa peau, il lui dit plus bas.

-Je veux que tu me fasse l'amour. Là maintenant, toute de suite, dans ce lit.. Je veux que tu le fasse. Mais.. S'il te plais.. Ne me fais pas mal. Ne me fais pas mal...

Miyake, un vrai capricieux quand il voulait. Là il voulait que Nori lui fasse l'amour, parce qu'il n'avait plus peur, parce que Nori était quelqu'un de gentil, qui prendrait le temps avec lui. Alors c'était moins stressant. Mais Miyake ne savait pas si Nori avait envie de reprendre ça, ou juste de passer à autres choses. Il fallait qu'il donne envie à Nori de lui sauter dessus, il fallait qu'il lui donne envie. Mais comment faire? Miya ne se sentait pas de faire quoi que ce soit impliquant sa bouche, et cette partie du corps de Nori, ni même en faite s'approcher de la partie de Nori. Alors bon, comment faire? Alors le petit blond fragile, ne put que vouloir instaurer un petit contact entre leurs deux parties, c'est vrai ça devrait lui donner envie non? Alors imaginer un petit Miya entrain de se frotter à Nori, pour faire gonfler leurs désirs, alors qu'il approchait dangereusement ses lèvres de celles de Norisaki, pour l'embrasser, pour assouvir son éternel besoin de contact avec lui. Nori était si parfaitement désirable, même les yeux fermés, sa perfection et son attirance se faisait sentir. Et puis merde pour une fois, Miya ne risquait rien hein? A part... Soit que ce soit décevant. Soit trop douloureux...Soit... Que ce soit un vrai feu d'artifice et qu'il soit capable d'en redemander encore, enfin... Surement après un petit moment de pause, à cause de la douleur.
Revenir en haut Aller en bas
Satou Norisaki
Erreur
Satou Norisaki


Messages : 424
Date d'inscription : 04/10/2011
Age : 31

The best worst awakening. [Nori-San] Empty
MessageSujet: Re: The best worst awakening. [Nori-San]   The best worst awakening. [Nori-San] Icon_minitimeDim 1 Jan - 23:42

    Sincèrement, je croyais attendre... longtemps. Je croyais que Miya me ferait languir longtemps, à m'allumer la majorité du temps en me disant par après qu'il n'était pas encore prêt, et que j'allais devoir attendre encore. Hmm, je ne sais pas si j'allais être capable d'attendre. Mais j'avais promis que je l'attendrais. Arg... j'aurais du lui promettre que je ne le forcerais à rien. Parce que attendre signifiait, dans un sens, que je n'allais pas aller voir personne d'autre, ni que je me finirais moi-même. En temps normal, ça ne m'aurait pas déranger. Mais ce Miya me rendait fou et réveillait littéralement mes hormones... Je pourrai pas survivre avec lui à côté et ne pouvoir rien faire. Mais j'avais promis. Et comme en plus je m'attendais à ce qu'il mette des siècles avant de s'avouer prêt... Bon, c'est officiel. Je suis maso.

    Bon, maintenant que tout était dit, que j'allais l'attendre... faudrait bien se lever pour aller prendre un petit déj. J'avais vraiment une faim de loup, c'était incroyable. Sans doute à cause de tous l'exercice que j'avais fait hier... enfin. J'allais me lever, sans doute me diriger vers la cafétéria, quand mon petit Miya me sauta dans les bras. J'avais promis que je l'attendrais, mais j'avais pas prévu qu'il me saute dans les bras directement comme ça... Je devais faire quoi? Le serrer aussi dans mes bras? Ou j'allais me faire gifler si je le faisais pour je ne sais quel raison? Je ne fis rien, indécis, le laissant m'embrasser dans le cou, ne pouvant pas répliquer lorsqu'il me demanda d'oublier et de le pardonner. Honnêtement, comment pourrais-je ne pas pardonner cette chose si adorable? Je serais plus maso que je ne le suis déjà si je le repoussais. Ah, je suis un homme si faible...

    Par contre, je ne savais toujours pas quoi faire. Oui, j'acceptais de le pardonner de je ne sais trop quoi, mais je craignais encore qu'il ne me gifle si je faisais un acte déplacé. Heureusement, il agis à ma place et plaça mes mains sur mes fesses. Ce que je n'aurais jamais osé faire à l'instant. Je m'imaginais passer mes mains dans son dos, ou alors sur ses épaules... Mais en sentant ses petites rondeurs, je ne pus m'empêcher de rougir. Je rougis encore plus lorsqu'il me demanda de lui faire l'amour. Moi qui croyait devoir attendre des siècles!


    -Tu... tu es sûr? Tu dis pas ça seulement pour me faire plaisir?

    Il semblait hésitant... alors c'est sûr que, du coup, ça me faisait un peu flipper. La dernière chose que je voulais, c'était de le brusquer, c'est sûr. Mais comment refuser lorsqu'il me le redemanda une deuxième fois, plus sérieusement? Par contre, je ne pouvais pas lui promettre que je ne lui ferais pas mal. Quand je repensais à hier... et à ce matin en me levant... Non, je ne pouvais décidément pas lui promettre que je ne pourrai pas lui faire mal. Alors logiquement, je devais refuser, lui dire qu'on ferait mieux d'attendre, attendre qu'il soit prêt à souffrir un peu, beaucoup. Je devrais lui dire qu'il était plus raisonnable qu'on attende encore. Mais merde, ce que j'avais envie de lui, quand même. Je n'arrivais pas à me résoudre à enlever mes mains de son postérieur pour le repousser, je n'arrivais pas à me résoudre de m'éloigner de lui. Et puis il commença à frotter nos bas ventre ensemble... Son boxer contre ma peau nu me parut incroyablement frustrant. Ce qui n'empêchait pas le fait que là, en bas, je devenais plus dur. Et ses lèvres, si proches, mais pas assez proches... il allait vraiment finir par me rendre fou.

    -Je ne peux pas garantir que tu n'auras pas mal, mais... j'essayerai de rendre ça le plus agréable possible pour toi, Miya.

    Et je m'emparai de ses lèvres, parce que je ne pouvais plus tolérer qu'elles soient si proches et si loin en même temps. Sans cesser de jouer avec ses lèvres et sa langue, je glissai mes mains à l'intérieur de son boxer, pour profiter du contact de la peau nue de ses fesses. J'avais aussi, ainsi, une bonne prise pour le serrer un peu plus contre moi, collant un peu plus nos parties ensembles. Je ne savais pas vraiment quoi faire, n'ayant pas beaucoup d'expérience dans ce genre de truc et absolument aucune dans le rôle du dominant. Je fis donc ce que j'avais envie de faire, suivant un peu mon ''instinct'', si on veut. Je caressai ces fesses, les serrant, tout en le serrant fort contre moi, pour pouvoir sentir son sexe contre le mien même au travers de son boxer. Mes lèvres quittèrent les siennes et j'embrassai sa mâchoire, descendant dans son cou et venant se perdre dans l'espace offert du creux de son épaule, de son cou et du haut de son torse. Tout en l'embrassant, je soupirai d'aise, murmurant son nom parce que j'en avais envie. Je ne savais pas quoi faire après, alors je me laissais seulement guider par mes envies du moment... espérant que ça lui plaise, pour respecter ma promesse du ''plus agréable possible''.

Revenir en haut Aller en bas
Hikage Miyake

Hikage Miyake


Messages : 362
Date d'inscription : 04/10/2011

The best worst awakening. [Nori-San] Empty
MessageSujet: Re: The best worst awakening. [Nori-San]   The best worst awakening. [Nori-San] Icon_minitimeMar 10 Jan - 15:08

Miyake etait un petit garçon, un petit puceau, peut importe ce que pouvait dire Nori sur la nuit dernière, il n'était pas là, il ne savait pas comment on faisait vraiment, la théorie c'était ça, mais la pratique pas du tout. et puis le plus important... C'est que Nori avait eut l'air d'apprécier au point de vouloir reccomencer, alors, il espérait que cette fois-ci, pour Nori, ça serait aussi bien, même si ça serait la première fois pour le petit blondinet si fragile. Alors oui, il avait essayer de redonner envie, en frottant leurs petits bas ventre ensemble, et il eut bien la surprise de sentir que, ça marchait. Oh oui ça marchait, Nori était bien présent a ce niveau là, et puis, il ne tarda pas longtemps à lui dire qu'il rendrait ça le plus agréable possible. Miya n'avait pas besoin de plus, pour avoir envie d'aller plus loin avec son beau Nori d'amour. Ah si seulement, il savait y faire. Miyake se sentait un peu nul, comme un débutant perdu devant un examen. Il se laissait embrasser par Nori avec plaisir, heureux de pouvoir profiter de ses lèvres quelques instants qui furent encore trop court pour lui. Nori était frustrant. Enfin pas Nori, mais Miyake. Il s'était rhabillé, et la seule chose qui le dérangeait à présent était cette barrière de tissus. Oh pas qu'il était pressé de passer à après, non, il avait encore un peu peur, mais le fait que ça le dérangeait de s'imaginer nu avec Nori. Il était pas vraiment le genre à vouloir se montrer nu au premier venu. C'était un gars pudique, obsédé sexuelle certe, mais pudique. Il ne pouvait pas retenir des petits gémissements entre les baisers de Nori dans son cou, et cette torture qu'il faisait en bas. Ces douces mains chaudes sur ses fesses étaient tellement agréables comme contact que le blondinet, se sentit rougir déjà rien que de penser à ce qu'ils allaient faire. C'était trop. Vraiment trop. Il commença doucement à repousser Nori par les épaules en lui disant

-Attends, attennds...

Il s'écarta de son blond si viril et si nu. Il ne savait pas si c'était une bonne idée, et encore moins si c'était glamour, ou ce genre de choses, mais le fait est que ça le dérangeait profondément. Il quitta les bras de Nori, ne sachant pas trop comment, s'y prendre, ou autre. Il se leva sur son lit, et se retourna, ne laissant pour spectacle à Nori que ses jambes, et ses fesses. Il avait pas honte, seulement, c'était son engin, et personne ne l'avait encore vu à l'air, alors ça le rendait un peu anxieux cette histoire. Il fit glisser son boxer, pour l'enlever, et le posa sur le sol par terre, après tout, ça servait plus à rien, non? Il tourna le visage vers Nori et lui dit

-t'es sur que la porte est fermé hein? Personne ne va entrer?... S'il te plais regardes pas... J'étais pas glamour là...

Ah ça se voyait bien que Miya n'avait pas l'habitude de ce genre de chose. Il avait sa petite tête de préoccupé, pas très convaincu que ce qu'il avait fait était la meilleure solution. Il se sentait un peu fautif, comme si il avait raté quelques choses. Il se mordit la lèvre inférieur, et se décida alors à retourner dans les bras de Nori, à la place même qu'il avait quitté. Il était beaucoup plus hésitant que tout à l'heure, sûrement parce que maintenant, il était nu, et vulnérable. Et pourtant, il passa ses bras autours du cou de Nori, et retourna embrassé ses lèvres, avant de presser à nouveau son bas ventre contre celui de Nori. Ce qui fut une sensation tout à fait nouvelle pour le petit blond, il se sentait tellement excité maintenant, mais il était tellement habitué à ne pas satisfaire ses envies qu'il ne savait pas très bien ce que Nori attendait de lui. Il se pressa un peu plus contre son blond, lâchant encore un gémissement, cela n'avait rien du tout à voir avec le fait d'être trop serré dans son pantalon. Oh non, il y avait sa peau contre la sienne, et c'était vraiment horriblement agréable, et incitateur. Alors le blondinet, embrassant Nori, exerça une pression sur la nuque du beau blond, tout en se couchant doucement sur le lit. Oh oui, ça n'avait vraiment rien à voir avec ses fantasmes, là c'était tellement réel. Tellement agréable. Nori était tellement beau, tellement rassurant, tellement excité lui aussi. Le petit blondinet continuait de l'embrasser, ne sachant pas quoi faire d'autre, et pourtant, il mourrait d'envie que Nori ailles plus loin. Enfin si il pouvait eviter de regarder Miya tout nu ça serait mieux, parce que le blondinet était tellement nu, et tellement dur qu'il en avait un peu honte, ses joues étaient un peu en feu, en pensant à la position embarassante dans laquelle il était. Priant que personne ne vienne les interrompre, et surtout que personne ne le voit dans cet état, si soumis, et vulnérable à Nori, et si prêt à se laisser faire. C'était gênant..
Revenir en haut Aller en bas
Satou Norisaki
Erreur
Satou Norisaki


Messages : 424
Date d'inscription : 04/10/2011
Age : 31

The best worst awakening. [Nori-San] Empty
MessageSujet: Re: The best worst awakening. [Nori-San]   The best worst awakening. [Nori-San] Icon_minitimeMer 11 Jan - 15:58

    J'étais loin d'être habitué au sexe, ou à ce genre de truc. Peut-être que je suis un peu lent pour un garçon dans ce genre de développement, mais j'avais tellement de chose à penser et à faire tout le temps que je ne m'étais pas vraiment laisser la chance d'aimer quelqu'un jusqu'à présent. Et il y avait aussi le fait que je m'étais toujours interdit d'aimer un garçon, parce que ce n'était pas normal, et que logiquement je devrais aimer une fille. Et pourtant, hier, avec Miya... Tout m'avait semblé si naturel, si normal, que je ne pouvais plus vraiment dire que aimer un garçon était une chose à ne pas faire. Ça avait été si bon... alors j'avais le droit de l'aimer, non? Tant pis si je n'avais pas le droit, c'était trop tard. Je profitais maintenant du contact de ses lèvres, de sa peau, de ses belles fesses rondes... et je n'avais nullement envie que quelqu'un vienne me déranger, ou me dire que ce n'était pas normal. C'était tout à fait normal, selon moi. Et si agréable...

    Puis vint un moment ou Miya me repoussa, me demandant d'attendre. Non... me disez pas qu'il se mettait à flancher encore à la dernière minute? Je voulais pas qu'il change d'avis encore! Je croyais que je n'allais pas trop vite, que je ne lui faisais pas mal... Qu'est-ce que j'avais pu faire de mal pour qu'il me repousse encore? Très vite, je sentis mon corps se geler alors qu'il s'éloignait de moi. Pourtant le froid ne dura pas longtemps. Il se leva sur le lit et se tourna, me donnant une magnifique vue sur ses petites fesses rondes. D'ailleurs il enleva son boxer, alors que je ne cessais de le regarder, un peu rouge. Je ne voyais pas le plus intéressant, mais j'avais tout de même la chance de voir le reste. Ah, ce qu'il était désirable! M'écouter, je lui sauterais directement dessus. Mais il n'allait pas aimer ça si je le brusquais trop, hein... Patience, Nori, patience... C'est dur, la patience!


    -La porte est encore barrée. Il y a toujours une possibilité pour qu'un infirmier entre, mais si tu ne cris pas trop fort et que ce n'est pas l'heure des médocs, personne ne viendra.

    Ne pas regarder, hein... désolé, mais c'est impossible. Il était trop beau, mon petit ange, je ne pouvais pas détourner les yeux une seule seconde. Il vint tout de même retrouver sa place dans mes bras, et je ne pus le regarder davantage. Parce qu'il était trop proche, et parce que j'avais fermé les yeux pour profiter du moment lorsqu'il revint m'embrasser. Je passai mes bras autour de sa taille pour le serrer fort contre moi. Je voulais sentir sa peau contre le mienne, le sentir tout contre moi. D'ailleurs, il recommença à frotter son bas ventre contre le mien. Et sa peau nu contre la mienne était mille fois plus excitant que quand il avait encore son boxer. Immanquablement, cette partie de mon anatomie devint plus dur. J'avais envie, maintenant, de... mais il fallait prendre son temps. Pour Miya. Je lui avais promis que j'essaierai de pas lui faire mal.

    Je me retrouvai couché au dessus de mon petit Miya. Si c'était lui qui m'avait tiré pour le coucher, c'est qu'il était prêt à la suite, non? Du moins j'espère... je crois... je sais plus. Je me décoller un peu, juste assez pour que nos lèvres ne soient plus en contacts. J'étais un peu essoufflé, mais tant pis. Très vite, j'embrassai délicatement son cou, avant de descendre tranquillement vers les petits bouts de chair rose sur son torse. D'un main, j'en pinçai un délicatement, pour ne pas trop lui faire mal, alors que je prenais l'autre en bouche. Je le suçais, le léchais, tout en massant, pinçant, caressant le second. Parfois, je lâchais son téton pour embrasser sa peau si douce, avant d'y revenir. Prend ton temps, Nori... Ne pense pas à la suite maintenant... Mais je n'avais qu'une envie, continuer. Continuer pour faire quoi? Je sais pas encore.


    -Hmm... c'est bon? Tu es si désirable, Miyanamour.

    Je sentais son membre dur contre mon bas ventre. Hmm... la prochaine chose logique à faire serait... ça. Je crois. Mais il avait l'air plutôt gêné au niveau de cette partie-là. Peut-être que je pourrais sauter pour aujourd'hui? Parce que s'il devient trop gêner, il se refermera et changera d'avis... Ah, je sais plus quoi faire après... Peut-être qu'il me donnera un signe... ne serait-ce qu'un signe pour me dire de continuer. Tant qu'il ne me dit pas d'arrêter.
Revenir en haut Aller en bas
Hikage Miyake

Hikage Miyake


Messages : 362
Date d'inscription : 04/10/2011

The best worst awakening. [Nori-San] Empty
MessageSujet: Re: The best worst awakening. [Nori-San]   The best worst awakening. [Nori-San] Icon_minitimeVen 10 Fév - 7:40

Miya était un gentil petit garçon, peut être que parfois, il avait les yeux plus gros que le ventre, mais comment ne pas l'être par moment? Ce n'était pas que de sa faute, ses hormones partaient en bataille contre son innocence, et puis, avec un colocataire comme Nori-San, comment rester rationnel et calme? Ce n'était pas possible. Plus maintenant. Plus maintenant que Nori avait profiter de son corps cette nuit, et qu'ils étaient là tout les deux dans le lit de Miya à vouloir plus que des souvenirs pour Nori, et du platonique pour Miya. Peut être qu'il n'était pas très sûr de ce qu'il faisait, et encore moins de comment il faisait les choses, mais Miya ne voulait pas qu'on le déranges. Il ne voulait pas qu'on le voit. Il ne voulait pas qu'on lui enlève Nori, pas maintenant. Et c'était pour ça qu'il lui avait demandé, mais la réponse de Nori le fit seulement rougir. Penser que Miya pourrait crier trop fort, était un peu embarrassant pour le petit blond qui n'était pas bien sûr de comment il réagirait avec ce qui se passerait. Est-ce que ça voulait dire, que Nori cette nuit avait dû supporter les cris de son lui endormit? Sur le coup il ne répondait rien, trop gêner pour dire quoi que ce soit, et puis, c'était Miya, malgré le fait que sa libido marchait à plein régime, il était capable d'être très gêner par son propre comportement, qu'il trouvait légèrement déplacé. Parfois très déplacé. D'ailleurs, il avait attiré Nori sur lui, en l'embrassant, contact qui fut assez tôt rompu par le décoloré qui le regardait un petit peu avant que le petit Miya sente ses lèvres dans son cou, ce qui le chatouillait un peu, lui tirant un petit sourire amusé, ah non mais Nori faisait des choses vraiment agréable au petit blondinet qui se mordait la lèvre inférieur, de toutes ses petites forces pour ne rien laisser échappé de sa bouche. Nori lui avait dit de pas faire trop de bruit, alors il faisait ce qu'il pouvait, même si il était pas bien sûr de ce qu'il faisait. Une chose était sûre il ne pouvait pas être plus remplit de désir que maintenant et c'était tellement différent de s'imaginer les choses, et de sentir Nori occupé à le faire sentir le mieux possible. C'était tellement agréable, que les mains du plus jeune ne savaient pas quoi faire d'autres que de se perdre dans les cheveux de Nori. Et puis Nori s'arrêta, pour lui parler, ce qui, le fit rougir encore plus si c'était possible, lui qui était déjà bien rosé à cause des caresses de Nori. Miya avait l'impression que rien ne pourrait être plus agréable que ça, sans que ça le tue. Non c'était pas possible. Il prit quelques secondes, pour essayer de faire partir le rouge de ses joues, mais à vrai dire, rien que de sentir le corps tout entier de Nori si proche de lui l’embarrassait incroyablement. Il répondit enfin toujours un peu gêné.

-Promis... Je ferais ce que je peux... pour... le bruit...

Miya était un sale petit puceau gêné très coopératif pourtant, mais qui ne semblait jamais prêt. C'était comme ça, il ne pourrait pas enlever ce rouge a ses joues, ni cette gêne pour l'instant, pas jusqu'à ce qu'ils aient finit, parce que c'était un test. Il fallait que Miya soit bien, et c'était déstabilisant quand même, et si jamais il faisait mal à Nori, ou si ça se passe mal? Et si Nori préférait s'en aller plutôt que de le revoir? C'est sûr, que pour l'instant Miya était loin de penser à tout ça, à vrai dire, il était trop concentré sur Nori au dessus de lui, pour penser a autres choses. Il attira son colocataire jusqu'à ses lèvres, pour l'embrasser une fois de plus. L'embrasser le calmait, et lui permettait de perdre un peu ce rouge aux joues qui lui donnait l'incroyable impression qu'il faisait tellement trop chaud dans cette pièce. Ses petites mains qui se baladaient dans les cheveux de Nori quelques temps plus tôt, finirent par glisser sur ses épaules, et partirent à la découverte du blond. Il avait le droit de le toucher maintenant... non? Il espérait que Nori ne lui en voudrait pas, mais fallait bien qu'il se rende compte à quel point Nori était vraiment un garçon, qu'il était juste là à porter de mains, qu'ils allaient vraiment le faire, et ça rendait Miya impatient, et n peu flippé, il restait toujours un peu d'appréhension. Pourtant, on ne dirait pas à voir comme elles se promenaient sur le corps du décoloré. Il hésita un peu quand il sentit la chute de rein de Nori sous ses doigts, pourtant il était trop tenter pour ne pas aller plus loin. Il était un peu trop curieux, et Nori un peu trop près, si bien que ses mains continuèrent de glisser doucement jusqu’à des petites montagnes de peau, que le blondinet reconnurent comme les fesses de Nori. C'était malgré tout une partie viril, ah si, à côté ses propres fesses avaient la douceur d'une peau de bébé, celle de Nori était plus douce que ses mains, certes, mais le petit blond pouvait sentir les muscles de son colocataire, franchement... Ce mec il en avait partout des muscles, pas comme lui. Miya faisait mince, parce qu'il n'avait pas de graisse, mais pas de muscles non plus, du moins ils étaient pas comme Nori, on ne pouvait pas les sentir comme ça, juste avec une mains caressant ses fesses. Ah non décidément, Nori était vraiment ce qui ressemblait le plus à un homme. Miya rompit le baiser, laissant ses mains où elles étaient, il écarta légèrement les cuisses, comme pour inciter Nori à la suite, même si il ne les ouvrit pas assez. Non, il voulait sentir les mains de Nori sur lui, tout était tellement réel d'un coup. Iil se contenta de faire un sourire à Nori, un sourire où il se mordait la lèvre inférieur parce que malgré tout, il était incroyablement impatient de voir Nori à l'oeuvre, lui qui était vraiment un partenaire de choix pour le blondinet, il était tellement doux, et puis... Rien que l'embrasser était déjà le paradis, alors tout irait forcément bien. C'était obligé de toute façon. ça coulait tellement de source, ça serait juste parfait.
Revenir en haut Aller en bas
Satou Norisaki
Erreur
Satou Norisaki


Messages : 424
Date d'inscription : 04/10/2011
Age : 31

The best worst awakening. [Nori-San] Empty
MessageSujet: Re: The best worst awakening. [Nori-San]   The best worst awakening. [Nori-San] Icon_minitimeDim 12 Fév - 13:17

    J'étais nerveux, dans un sens. C'était ridicule, à vrai dire, parce que hier soir, tout coulait de source, comme-ci s'était la chose la plus normal du monde. Tout était si simple, alors que je n'avais rien d'autre à faire que de me laisser faire, le serrer dans mes bras et murmurer son nom pour l'encourager. C'était plus simple, parce qu'il avait l'air d'avoir de l'expérience, parce qu'il savait ce qu'il faisait, et ce qu'il fallait faire ensuite. Alors que là... tous les deux on restait un peu hésitant. Je ne savais pas trop ce qu'il me fallait faire, s'il allait aimer ci, ou ça... si j'allais trop vite, si j'étais trop brusque. J'avais l'impression qu'il n'était pas le même homme qu'hier, et oui, c'était troublant. Mais. Je préférais ça, oui. Ça ressemblait un peu plus à une vrai première fois. Et mon Miya est tellement plus adorable qu'hier soir.... Ça me donnait envie de le dévorer sur place.

    Mais je m'efforçais de ne pas y penser tout de suite. Il fallait que j'attende encore un peu, exercice complètement insupportable pour un hyperactif dans mon genre. Au moins je patientais tout en préparant le terrain en m'occupant du corps si parfait de mon petit blondinet. Il n'était pas très musclé, il était plus du genre petit, et mince, et adorablement désirable. En plein mon genre de mec... Comment est-ce que je pouvais m'imaginer résister à ça? Ses mains dans mes cheveux m'encourageaient à continuer, avant qu'il ne m'attire à lui. Nos lèvres se rencontrèrent encore une fois, et je sentis qu'il commençait à s'habituer peu à peu, si on veut, alors qu'il prenait plaisir à caresser mon corps, de plus en plus bas. Mes lèvres s'étirèrent en un léger sourire, léger puisqu'elles étaient encore occupé avec celle de cet adolescent si parfaitement aimable.

    C'est lui qui mit fin au baiser, et en le sentant écarter un peu les jambes, je sus qu'il était prêt pour la suite. C'était le signe que j'attendais. Pendant un instant, l'idée me vint de le faire patienter, de faire grimper son désir jusqu'à ce qu'il me supplie de mettre un terme à tout ça, mais... moi, je ne serais pas capable de patienter plus longtemps. Maintenant qu'on en était rendu-là, je tremblais presque de fébrilité, d'excitation et de désir. Enfin, avec Miya.... j'avais l'impression que ça allait être mille fois mieux que la nuit dernière.


    -Ne te force pas. Pour le bruit. Je veux pouvoir t'entendre...

    Hier c'était... silencieux. Il n'y avait que moi qui ne pouvait se retenir apparemment. Ah bien y repenser, je ne l'avais pas vraiment entendu parler hier soir. Cette fois, c'est sûr, j'allais le faire sentir si bien qu'il ne pourrait réussir à se taire en se mordant la lèvre comme il le faisait depuis tout à l'heure. Enfin. Je me décollai un peu, et fit descendre mes mains le long de son corps jusqu'à descendre et atteindre ses cuisses. Je finis de lui écarter les jambes, profitant d'une vue magnifique sur toute la beauté du corps de mon petit amour. Je ne le regardai pas longtemps, par contre. Pour pas le gêner d'avantage et parce que je ne pourrais pas survivre plus longtemps si on ne continuait pas. Encore là, je devais faire un effort pour y aller doucement. M'écouter en ce moment, tout serait rapidement terminé, et il aurait probablement assez mal. D'ailleurs, en parlant de mal...

    -Tu devrais arrêter de te mordre la lèvre. Tu pourrais finir par te mordre trop fort, saigner, et blesser tes lèvres si parfaitement désirable...

    Bon bon, finis de parler. Mes mains sur ses cuisses se déplacèrent sur ses hanches, pour avoir une bonne prise. Et tranquillement, mais sûrement, j'entrai à l'intérieur de lui, découvrant pour la première fois cet espace si étroit, si chaud, si merveilleux que je faillis bien en perdre la tête. Après avoir entré un peu, je ressortis par un effort de volonté pour entrer encore, un peu plus loin, un peu plus profond. Je recommençai, allant toujours un peu plus loin, découvrant de plus en plus cette nouvelle partie de ce corps si parfait. Je continuai jusqu'à ce que ultimement, je ne pus aller plus loin. Je restai là, au fond de lui, profitant de cette chaleur. Si c'était comme hier, même si j'avais fait de mon mieux, il devait quand même avoir mal...

    -Ça... ça va?

    J'étais un peu plus nerveux, maintenant. On commençait à peine. S'il avait trop mal, et s'il voulait arrêter... Non, je serais pas capable d'arrêter maintenant. D'ailleurs, juste rester au fond de cette intense chaleur, c'était... Je ne pouvais pas attendre sa réponse. J'embrassai rapidement son corps, avant de prendre un bon appui au dessus de lui, et de recommencer à bouger, cette fois un peu plus vite, avec moins d'attention. Je ne pouvais plus attendre, j'avais atteint mes limites. Je m'excuserai après. Mais pour l'instant je continuais à faire mes vas et viens, de plus en plus vite, murmurant son nom, un peu pour me faire pardonner ma hâte, mais aussi parce que j'en aimais tellement la sonorité. Ah, Miya...
Revenir en haut Aller en bas
Hikage Miyake

Hikage Miyake


Messages : 362
Date d'inscription : 04/10/2011

The best worst awakening. [Nori-San] Empty
MessageSujet: Re: The best worst awakening. [Nori-San]   The best worst awakening. [Nori-San] Icon_minitimeDim 19 Fév - 11:17

Miyake pensait vraiment que tout irait bien. A vrai dire, Nori avait eut l'air tellement doux et attentionné envers lui, comment ne pas penser que tout irait si bien, et que ça serait une réussite? Le petit blondinet tout innocent, avait fait comprendre a Nori, que c'était le moment d'aller plus loin. Il se sentit rougir à la phrase de Nori. A vrai dire, s'imaginer crier, le gênait, et encore plus imaginer que Nori aimerait ça. Pourtant il garda sa bouche fermé, n'osant rien dire, de peur de briser l'ambiance qui s'installait. Miya était un peu nerveux, malgré l'envie, il y avait toujours un peu l'appréhension, et puis, le changement, c'était quand même la première fois qu'il le ferait avec un garçon. Il sentit les mains de Nori sur son corps, ça arrivait presque à le détendre, ça et ce que Nori lui disait. Ses lèvres si désirables, le fit rougir une fois de plus, il avait pas l'habitude qu'on lui dise ce genre de choses, pour l'instant, il souriait toujours un peu gêné de ce que Nori lui complimentait. Jusque là tout allait bien, jusque là.. Miyake apprécia beaucoup moins la suite. C'était sa première fois, et même si Nori y faisait doucement, et même si il n'était pas vraiment beaucoup entré, ça faisait mal. Cela faisait si mal, et plus Nori faisait des va et vient en lui pour arriver jusqu'au bout, et plus ça faisait mal. Ses yeux commencèrent à s'humidifier, Miya était un petit gars fragile. Bien sûr que ça faisait mal au début, sûrement que ça serait mieux par la suite. Nori lui demanda alors si ça allait, mais Miya se retenait de lui dire que non, et de lui demander de s'en aller. Il n'y trouvait rien d'agréable. Et le pire arriva par la suite. Alors qu'il tentait de se calmer, sentant qu'il était sur le point de se mettre à pleurer tellement ça n'était pas agréable, et que c'était douloureux, Nori n'attendit pas de réponse de sa part, et commença à le prendre, sans vraiment avoir d'intérêt pour ce que Miya pouvait ressentir. Miyake se mordait toujours la lèvre inférieur, mais cette fois, non pour étouffer des gémissements de plaisirs, non, cette fois, c'était pour étouffer ses gémissements de souffrances, et éviter de pleurer. Nori n'arrêtait pas de soupirer des "Miya", pendant qu'il semblait prendre son pieds avec son corps. Bien sûr Miya essaya de ne plus penser à la douleur, et de ressentir du plaisir, mais... il avait seulement envie de pleurer, de plus en plus, à chaque coups de reins de Nori, il était un peu plus proche des larmes. D'ailleurs, il restait étendu là, sur son lit, comme un cadavre, le visage tourné sur le côté pour ne pas voir combien Nori s'amusait pendant que lui souffrait. Il resta silencieux jusqu'à ce qu'il lui semble que son colocataire ait finit de se servir de lui. Il demanda alors, la voix tremblante

-Tu ... tu as finis?

Ce fut quand il sentit le froid partout sur son corps, et cette impression de vide en lui, sûrement que Nori s'était retiré, qu'il comprit que c'était fini. Il prit son oreiller, et malgré la douleur, descendit du lit, pour aller se rouler en boule en dessous du lit, la tête dans l'oreiller pour étouffer ses sanglots. C'était si douloureux, et Nori s'en fichait bien. Il s'était fait avoir. Nori semblait tendre et doux, mais ça n'était pas le cas une seule seconde. Il pleurait à chaude larmes, la douleur ne semblant pas vouloir partir. Il pleurait, parce que c'était la seule chose qu'il pouvait faire, il avait fait confiance a Nori, mais il n'aurait pas dût. Il fallait maintenant demander à changer de chambre, ou pourquoi pas se faire entraîner dans la chambre capitonné pour être sûr que Nori ne vienne pas en redemander une autres fois. Miya souffrait physiquement, et psychologiquement. C'était horrible. Plus jamais il ne voudrait qu'un homme le touche. Plus jamais il ne se laisserait faire! Il lâcha quand même à Nori.

-Ne t'approches plus jamais de moi! Je te hais! Je te hais! Je te hais!


Si Miya n'avait pas si mal, sûrement qu'il se serait enfoui en courant, tout nu dans les couloirs, peu importait, tant qu'il était loin de Norisaki. Pour lui, c'était comme un viol. Cela n'avait rien eut de plaisant, c'était douloureux, Nori ne s'était occupé que de lui, et ... Miya ne pourrait plus marcher correctement pendant plusieurs jours. Il ne pourrait même plus s'asseoir. Parce que oui, Nori s'y était assez mal pris, quel idée de ne pas préparé le petit blond à ce qu'il allait faire? Quel idée de ne pas le laisser s'habituer à lui, et laisser passer la souffrance? quel idée d'y aller franco comme ça, en ayant rien à fiche des émotions de Miya. Miya le détestait. Le détestait de l'avoir fait tomber amoureux de lui, juste pour abuser de lui de cette manière. Il détestait Nori, mais il se détestait encore plus d'avoir été assez con pour laisser un garçon s'approcher de lui, et lui faire ce genre de choses. C'était pire que dégoutant, c'était horrible, un vrai cauchemar que Miya payait maintenant.
Revenir en haut Aller en bas
Satou Norisaki
Erreur
Satou Norisaki


Messages : 424
Date d'inscription : 04/10/2011
Age : 31

The best worst awakening. [Nori-San] Empty
MessageSujet: Re: The best worst awakening. [Nori-San]   The best worst awakening. [Nori-San] Icon_minitimeJeu 23 Fév - 12:33

    J'étais nerveux. C'était ma première fois de ce côté-là, et ça me rendait vraiment nerveux, et maladroit. Je savais pas si ce que je faisais était bien, je savais juste que je ne pouvais pas m'arrêter. Était-ce mon hyperactivité ou bien c'était juste parce que je n'arrivais plus à réfléchir, mais je ne pouvais qu'accélérer. Le silence de Miya m'énervait un peu plus encore. Je ne pouvais savoir ce qu'il ressentait, s'il aimait, si... Lorsque tout se termina et que mon coeur commençait à se calmer un peu, je sus que tout n'étais pas parfait. J'étais loin de m'imaginer que c'était si pire, toutefois...

    J'étais un peu mal à l'aise, je savais pas si je devais prendre Miya dans mes bras et le coller comme j'en avais envie ou si je faisais mieux de le laisser tranquille, de le laisser parler. Je le regardai, attendant impatiemment qu'il dise quelque chose et fasse disparaître ce sentiment de malaise qui prenait toute la place en moi. Je ne pouvais juste rien dire parce que... je savais pas. Ça n'avait pas été comme je l'avais imaginer. Ce n'était pas non plus comme hier. Non, je ne pouvais rien faire d'autre que attendre que Miya dise ou fasse quelque chose.

    Ce qu'il fit... il alla simplement se cacher en dessous de son lit. Mon malaise augmenta. Fois mille. Exponentiellement. J'avais été pourris hein... maladroit et pourrit... et maintenant il va me détester, me rejeter, me haïr, ou je ne sais quoi encore. Et il en avait le droit, j'imagine. Après tout, je n'avais pas été aussi bon que lui hier, il avait tous les droits de m'en vouloir. J'avais presque envie de pleurer. Je sortis du lit et me rhabillai en vitesse. J'hésitais sur ce que je devais faire...

    Je finis par me semi-décidé. Je me glissai en dessous du lui en arrière de lui, j'étirai la main pour le toucher, mais je m'arrêtai avant, parce qu'il m'avait demander de ne plus le toucher jamais. Je risquai plus de lui faire péter une grosse crise si je le touchais. Valait mieux que je m'en abstienne.


    -Désolé... Je suis désolé Miya, je... je savais pas... j'ai perdu la tête.. je sais pas. Je voulais pas. Désolé... Je vais... je vais aller chercher l'infirmière, oui. L'infirmière.

    Je sortis de sous le lit, et je me dirigeai vers la porte. IL fallait l'infirmière, pour voir s'il allait bien, pour le soigner ou je sais pas... Il ne me laissait plus le toucher, mais peut-être qu'il laisserait quelqu'un d'autre le toucher. Une chose sûr, il pouvait pas rester dans son trou comme ça, c'était pas viable... Je m'arrêtai, une main sur la porte.

    -Tu devrais au moins sortir de là... Je te toucherai pas promis...j'essaierai. Mais sors de là, ça doit pas être bien...

    Fallait que j'aille chercher l'infirmière. Mais je n'irai pas avant d'être sûr que Miya était pas en train de mourir en dessous du lit... J'étais un peu énervé. Je crois que s'il sort pas bientôt en vrai, je vais aller le sortir moi-même de ce trou. Et tant pis s'il me chiale que je lui fait mal encore. C'est pour son bien, après tout...

    -Aller Miya, sors de là... je t'ai dit que j'étais désolé... Je sais que tu m'en veux... je m'en voudrais aussi.... enfin, je m'en veux. Mais Miya... je t'aime, c'est pas ma faute. Sors de la maintenant... s'il te plait... sinon je viens te chercher. Je te touche plus, promis.

    Je raconte n'importe quoi... je sais plus quoi dire ou penser.
Revenir en haut Aller en bas
Hikage Miyake

Hikage Miyake


Messages : 362
Date d'inscription : 04/10/2011

The best worst awakening. [Nori-San] Empty
MessageSujet: Re: The best worst awakening. [Nori-San]   The best worst awakening. [Nori-San] Icon_minitimeSam 25 Fév - 12:36

La douleur ne voulait pas partir, et le petit blond n'arrivait pas à secher ses larmes. Norisaki avait été mauvais avec lui, et lui avait fait payer son innocence, et sa naïveté. Nori avait beau s'excuser, ça ne changeait rien pour ce uqi concernait Miya. Il avait mal, il souffrait, et Nori ne faisait rien contre ça, et en était la cause. Miya ne voulait rien entendre, et ne voulait pas sortir de là, de toute façon Nori n'était même pas sûr de pouvoir ne pas le toucher, et Miya n'avait pas tellement envie de subir ça une seconde fois. Décidément un homme n'était pas bon. Pourtant le petit blond essayait de se traîner en dehors de sa cachette. Il était nu comme un vers, et il commençait à avoir froid, en plus d'avoir mal. Ses larmes n'avaient en rien sécher, et une fois sortit de sous le lit, il se releva comme il put, il se cacha derrière son oreiller qu'il serrait comme un enfant de cinq ans qui avait un gros chagrin, et fixa Norisaki en lui répondant.

-Bien sûr que non tu m'aimes pas. Si tu m'aimais t'aurais pas fait ça. T'es qu'une sale brute. De toute façon j'aime pas les hommes. Et toi je t'aimerais jamais. Ni maintenant, ni plus tard. Je te déteste.

Miya n'attendit pas de réponse, et se glissa dans son lit sous les draps pour avoir chaud. Il aurait pu se rhabiller, mais ce ne fut pas le cas. A vrai dire, la douleur n'était pas encore partie, et il en voulait pas prendre de risque en se tordant dans tout les sens. D'ailleurs il s'était allongé sur le ventre, pour ne pas avoir mal, parce que ça ne passait pas encore, et que Miya était un petit garçon qui ne faisait que pleurer. Bon certes les larmes se faisaient plus rare, mais ce n'était pas pour autant que tout serait pardonner. Il avait mal, physiquement et à sa fierté, et Nori ne pourrait pas changer ça, si il ne prenait pas les devants, parce que Miya était le genre à changer d'avis si on le forçait un peu la mains. D'ailleurs le blond commençait à pleurnicher pour lui-même surtout.

-Tu disais que tu ferais attention à moi. Tu m'as mentit. Je t'ai fait confiance, mais tu n'as fait que mentir, et tricher pour abuser de moi. Ce n'était pas agréable du tout. C'était horrible. C'était horrible, et toi ça t'amusais. C'était horrible, ça fait mal, et tu n'as rien fait que de profiter de moi. Je te crois plus. Je te déteste pour tout ça. Je te détestes de me faire souffrir comme ça. Je t'ai rien fait pour que tu te venges. Je t'ai rien fait de mal pour que tu me punisses... J'ai pas été méchant .... Pourquoi t'as fait ça hein? Pourquoi tu me fais mal?...

Miyake se remit à pleurer de plus belle. Bon d'accord, il aimait Norisaki, il était jaloux de ce qui s'était passé la nuit dernière, mais de là à le violer comme ça, il aurait pu être plus doux avec lui. Miya lui avait dit que c'était sa première fois. Miya lui avait dit qu'il ne voulait pas avoir mal, mais qu'il ferait de son mieux pour que Nori soit content. Et tout ça pour que Nori soit si mauvais avec lui. Miya continuait de pleurer, sans oser bouger d'un pouce, à vrai dire ça faisait mal rien que de toucher ses petites fesses. Même simplement la couverture poser sur lui, lui donnait l'impression de peser une tonne. C'était vraiment mal ce que nori avait fait, et pourtant le petit blond lui dit quand même, le suppliant presque.


-Si tu m'aimes... comme tu dis.. si c'est vrai.... Fais partir cette douleur. Peu importe comment... Fais partir ça... Je t'en pris, fais la partir... Je t'en pris...

Miya ne put pas jeter un regard vers Nori, vu que son visage était enfoui dans son oreiller, mais si il avait pu, il lui aurait lancer un regard plein de douleur, et de supplication. A vrai dire, Miya voulait seulement que tout ça cesses, et ce peut importe comment. Peut être qu'il était vraiment naïf, peut être qu'il aimait trop Norisaki, malgré ce qu'il lui avait fait, mais il lui donnait une seconde chance. Une chance de lui prouver qu'il ne voulait pas que lui faire du mal, une chance de lui montrer qu'il l'aimait vraiment comme il le prétendait... Parce que Miya ne pourrait plus jamais montrer son corps à qui que ce soit maintenant. Surtout pas à un garçon, pas depuis que Nori lui avait montrer comment ça pouvait être tout sauf agréable.
Revenir en haut Aller en bas
Satou Norisaki
Erreur
Satou Norisaki


Messages : 424
Date d'inscription : 04/10/2011
Age : 31

The best worst awakening. [Nori-San] Empty
MessageSujet: Re: The best worst awakening. [Nori-San]   The best worst awakening. [Nori-San] Icon_minitimeMer 29 Fév - 13:38

    Je restai bloquai la main sur la poignée de la porte, sans savoir quoi dire ou quoi faire. Je crois que mon cerveau a carrément court-circuiter, ou un truc du genre, mais tout ce que je pouvais faire, c'était faire le poisson en cherchant des arguments pour me défendre. Oui, le poisson. Rester figé et ouvrir la bouche avant de la refermer sans avoir rien dit, à répétition, cherchant ses mots sans en trouver. Et merde, je devais avoir l'air d'un vrai con.

    Miya pleurait, et je savais absolument pas quoi faire pour l'arrêter. En plus, il arrêtait pas de dire qu'il me détestait, que j'étais horrible, que ça avait été horrible, qu'il ne voulait plus que je le touche... Qu'est-ce que je pouvais faire? M'en aller chercher l'infirmière et le laisser comme ça, tout seul? S'enfuir serait plus que lâche, se serait complètement immonde. Mais après ce que j'avais fait, peut-être que ça ne faisait même pas de différence, au point où j'en suis rendu. Miya me hait, en plus, et peut-être qu'il ne changera plus jamais d'avis sur cette question...

    Il me donna une chance de me décider sur ce que je devais faire. En même temps qu'une chance de me racheter, en même temps. Faire taire la douleur. Mais merde, je suis pas médecin! Ni magicien! Mais j'allais essayer. Faire taire cette douleur par n'importe quel moyen. Bon, il y avait bien la façon de changer le mal de place. Mais ça me surprendrait que mon petit Miya me pardonne si je le giflais ou un truc comme ça pour lui donner mal ailleurs et lui faire oublier qu'il a mal au premier endroit... Non, fallait trouver quelque chose de mieux.

    J'allais fouiller dans ma petite pharmacie qui ne contenait pas grand chose, mais qui au moins contenait quelques tylenol. Ça pourrait sans doute l'aider à avoir moins mal, puisque c'est efficace contre les maux de tête. Non? Je remplis un verre d'eau dans levier de la chambre avant de revenir au chevet de Miya. Je m'assis sur son lit et posai le verre et les comprimé sur la petite table de chevet.


    -J'ai des comprimés contre la douleur, ça devrait te soulager un peu. Tu peux te redresser un peu pour les prendre?

    Ne sachant pas s'il allait accepter ou pas, je pris tout de même le risque de le toucher un peu pour l'aider à se redresser un peu, pas trop pour pas qu'il soit assis, mais assez pour qu'il puisse prendre les comprimés plus facilement que juste s'il était couché. En fait, il se retrouva pratiquement à moitié couché sur moi. La tentation était de loin trop forte. Je le serrai un peu contre moi, avant de lui donner un baiser sur le front. J'enfonçai mon nez dans ses cheveux, profitant de cette odeur que je craignais de ne plus avoir le droit de m’enivrer maintenant.

    -Je suis désolé Miya, tellement désolé... pardonne-moi...

    Je m'en voulais. Oh, que je m'en voulais tellement...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





The best worst awakening. [Nori-San] Empty
MessageSujet: Re: The best worst awakening. [Nori-San]   The best worst awakening. [Nori-San] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
The best worst awakening. [Nori-San]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Sanity of Madness :: Second Step: In play :: Dortoirs :: Étage 2 :: Chambre 201: Satou-kun et Hikage-kun-
Sauter vers: